La Chrétienté Au Moyen Âge Central
Cours : La Chrétienté Au Moyen Âge Central. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar figurinemite • 21 Février 2014 • Cours • 438 Mots (2 Pages) • 772 Vues
B. Une ville marquée par la puissance et l’intransigeance de l’Eglise chrétienne
• Au Moyen-Age, l’Eglise permet aux fidèles de prier dans les lieux de culte. Elle
dispense aussi des soins dans les hôpitaux et des cours dans les collèges universitaires.
Elle construit des aménagements pour la population (ici un moulin) dont elle fait payer
l’usage (ce qu’on appelle le péage). Enfin, elle prête de l’argent (comme une banque) et
prélève des impôts (dîme ou décime et leude) sur les paysans exploitant ses terres. La
puissance et la richesse de l’Eglise sont visibles à Toulouse : la basilique Saint-Sernin,
plus vaste basilique romane de la chrétienté, manifeste la grandeur de l’Eglise par ses
dimensions imposantes (115 mètres de long ; 31 mètres de large ; 64 mètres de haut).
De plus, l’abbaye de Saint-Sernin est propriétaire de très nombreuses terres et églises
(183 au total) dans Toulouse et en dehors de la ville (en fait dans un grand Sud-Ouest).
• Les Chrétiens reprochent aux Cathares (mouvement religieux chrétien datant de la fin
du XIIème siècle et du début du XIIIème siècle, implanté dans le comté de Toulouse et
considéré par l’Eglise comme hérétique) de croire en deux Dieux (donc d’être
polythéistes) : un « Dieu bon » et un « Dieu mauvais ». On les accuse de croire et de
vouer un culte au diable, ce qui en fait, aux yeux de l’Eglise, des hérétiques (personnes
croyant en une doctrine considérée comme contraire à la doctrine en place). De plus, on
reproche aux Cathares de ne pas baptiser les enfants et de ne pas croire à la résurrection
des corps (c’est-à-dire au Paradis). Bref, ils sont accusés de remettre en cause le dogme
(affirmation considérée comme incontestable par une autorité religieuse) chrétien. Face
à cela, L’Eglise emploie la répression. Toulouse, qui est un bastion cathare, est assiégée
en 1218 (par les troupes de Simon de Montfort, pour le compte du roi de France Louis
VIII et du pape Honorius III). De plus, les hérétiques sont poursuivis par la justice
religieuse (l’Inquisition, créée en 1199) et finissent souvent sur le bûcher. Enfin, le
comte de Toulouse, Raymond VII, lui-même cathare, est contraint de signer le traité de
Meaux-Paris en 1229, après sa défaite face au roi Louis IX. Il promet de lutter contre les
hérétiques sur ses terres, s’engage à payer les professeurs qui dispenseront des cours
dans
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