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L'humanisme

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Par   •  16 Décembre 2012  •  Cours  •  1 448 Mots (6 Pages)  •  1 463 Vues

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« L'humanité n'est pas un état à subir. C'est une dignité à conquérir. Dignité douloureuse.». Cette citation est extraite de l’œuvre écrite par Vercors, Les animaux dénaturés, qui à été publié en 1952. Mais que signifie véritablement cette phrase ? A t’on ici, une définition de l’humanité ? L'humanité dans un certain cas serait-il donc un état à subir ? Et en quoi l’homme conquiert lui-même une dignité et en quoi celle-ci est douloureuse ? Nous essayerons d’éluder ces problématiques à portée philosophe pour leur proposer une réponse organisée. Effectivement, nous verrons dans un premier temps le fait que l’humanité n’est pas un état à subir, pour enfin terminer sur la question de la dignité à conquérir qui est éprouvante pour l’homme. Tout d’abord, on s’aperçoit que dans la citation qui est sous la forme d’un présent de vérité générale, « L'humanité n'est pas un état à subir. C'est une dignité à conquérir. Dignité douloureuse. », L’humanité est présenté comme un comportement dont il faut s’y tenir. Aussi, elle est une mission à achever et non une constatation qu’on peut donner. L’homme peut donc agir par lui-même. C'est pour cela qu’il doit se former dans son for intérieur par soi-même, en s’identifiant à son appartenance à la race humaine en lien à ces caractéristiques particulières que seul lui possède et qui définissent cette appartenance. Ainsi, il ne doit guère y avoir de soumission dans l’humanité. Or l’homme, bien malgré lui, subit cette soumission. En effet, il a dans sa nature originelle le besoin de pouvoir sur son semblable, ce qui rend le refus de la soumission extrêmement délicat.

Dans les pensées de Pascal (1623-1662), qui sont des enchaînements d’idées logiques qui ont été rédigés sous forme de fragments au cours de sa vie, conforte l’idée que l’humanité n’est pas un état à subir. En effet, on retrouve dans l’un de ses fragments une impuissance de l’humanité vis-à-vis de sa « petitesse » dans le grand univers. Ainsi, l’homme est dans l’incompréhension de son rôle dans le monde qu’il entoure. Cette impuissance se traduit également d’une manière paradoxale, d’après Pascal, notamment par le fait que le peuple est lui-même un tyran car il obéit aux ordres sans réagir.

En revanche, dans l’œuvre de Diderot, Supplément au voyage de Bougainville, le peuple défend ses valeurs contre l’oppression des colonisateurs qui volent et ravagent les traditions et la culture du peuple opprimé. L'auteur utilise des arguments pour convaincre le lecteur. En effet, Diderot met en question, à la vue de cette contrée utopique, des principes qui régissent l'organisation de la société comme le droit naturel, les lois, Dieu ou la morale. Ainsi, l’auteur pense qu’une société basée sur l’humanité, égalitaire et respectueuse des différences, se fondera uniquement sur les piliers que sont le bonheur du peuple. Or, l’arrivée des peuples colons qui sont en quête de domination et de pouvoir détruirons toutes les fondations de cette société.

Enfin, dans Germinal (paru en 1885) d’Emile Zola, les conditions de travail épouvantables

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