Étude d'un extrait de De laude novae militiae ( Eloge de la Nouvelle Milice)(lettre) de Saint Bernard: qu’est ce qu’un chevalier du Christ selon Saint Bernard ?
Commentaire de texte : Étude d'un extrait de De laude novae militiae ( Eloge de la Nouvelle Milice)(lettre) de Saint Bernard: qu’est ce qu’un chevalier du Christ selon Saint Bernard ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lili10 • 6 Mai 2013 • Commentaire de texte • 2 088 Mots (9 Pages) • 3 712 Vues
Le 15 juillet 1099 les croisés prennent Jérusalem. Toutefois la sécurité des pèlerins n’est pas assurée. Entre les brigands locaux et les croisés aux buts peut louables, les pèlerinages deviennent parfois tragiques. C’est ce qui pousse Hugues de Payns à fonder les templier en 1118.
Ce texte est un extrait de De laude novae militiae ( Eloge de la Nouvelle Milice). C’est une lettre que Saint Bernard de Clervaux envoya (à sa demande) à Hugues de Payns, dont le titre complet était, Liber ad milites Templi de laude novae militiae.
L’auteur de cette lettre est Saint Bernard de Clervaux (1090-1153). C’est un moine et réformateur français. Directeur de conscience de l'ordre cistercien. Bernard essai, pendant toute sa vie d’instruire ces moines de Clairvaux, pour émouvoir et entraîner les foules, pour allier son ordre avec la papauté et pour élaborer une idéologie militante que son ordre et toute l'église catholique romaine mettront en œuvre. C'est aussi un conservateur, qui se positionne en réaction contre les mutations de son époque, marquée par une profonde transformation de l'économie, de la société et du pouvoir politique. Il joue un rôle déterminant dans la transposition de la croisade en « guerre sainte » contre les cathares. Il est issus d’une famille de chevalier. On pourrait donc penser qu’il n’y aurait pas chez lui de condamnation radicale des valeurs de la chevaleries . Mais il est devenus moine et à renoncer au métier des armes.
Cette lettre a été écrite en 1130 peut après la création de l’ordre des Chevalier du Christ (1118) par Hugues de Payns. Il est à l’origine associé par sept autres chevaliers français André de Montbard (neveu de Saint Bernard), Gondemare, Godefroy, Roral, Payen de MOntdésir, Geoffroy de BIsol et Archambaud de Saint Agnan. Mais c’est au concile de Troyes (14 janvier 1128) à la demande de Saint Bernard que l’Ordre des Chevaliers du Christ est véritablement créé.
Justement qu’est ce qu’un chevalier du Christ selon Saint Bernard ?
Nous verrons tout d’abord que Saint Bernard construit l’identité des Templiers en opposition de celle de la chevalerie « normale » puis que ces hommes outre leurs fonctions martiales sont aussi des moines.
Saint Bernard construit l’identité des Chevaliers du Christ en les opposants aux chevaliers normaux. Il déteste plus que tout la recherche de gloire le goût du pouvoir, l’ostentation, la parade et l’orgueil sous toute ses formes. Il accable dans cette lettre la chevalerie de ses critiques ses sarcasmes rêvant de lui hotter ses haut représentant pour les convertir à sa militia Christi ( milice du Christ).
Dès le début du texte Saint Bernard marque une différence entre « la chevalerie de Dieu » (L4) et celle qui sert « non pas Dieu, mais le diable » (L3). Un des buts de sa lettre est de critiqué cette chevalerie du Diable de les « confondre » (L3). En effet il oppose avec une rare vigueur les vertus de la nouvelle chevalerie aux vices de la militia ordinaire. Elle n’est, selon lui, pas milice mais malice et faite de soudard guerroyant à grands frais. Ils se précipitent vers la mort sans savoir que malgré l’issus du combat ils seront perdant car ils ont commis un homicide car ils ne combattent pas pour la juste cause. Toutefois les chevaliers du Christ quand à eux suivent une juste cause et vont « à la guerre avec des pensées de paix » (L45). Par cette lettre Bernard essai de justifié l’utilisation par les Chevaliers du Christ de la force et le recours à la violence surtout pour des personnes considérées comme des moines. En effet le droit canonique, comme le sentiment populaire, défendait aux religieux de verser le sang, et l’acte de tuer, même au combat était vu comme un homicide. Bernard lui-même préférerais ne pas avoir à utiliser la violence pour convertir les hérétiques mais faute de mieux il essai de la légitimé. Il explique, en effet, que les chevaliers du Christ ne commettent pas d’homicide mais de malicide et qu’ils peuvent ture sans craindre de perdre leurs salut car leur cause est juste.
D’autre part Bernard met en place une comparaison dans se texte entre Chevalier du Christ et Chevalier du diable pour montrer qu’en tout point que les premiers sont supérieurs aux seconds. Tout d’abord il commence par comparé leur mode de vie. Chez les templiers la « discipline règne et l’obéissance est toujours respectée » (L.7-8) et chacun porte l’habit qu’on lui a donné » (L.10-11) en évitant « tout superflu » (L.12). Ils vont aussi « sans femme ni enfant » (L.13) c'est-à-dire non souillé. De plus ils « coupent ras leurs cheveux » (L.32)et sont souvent « sales de poussière » (L34). Cette description lui permet de critiquer vivement la chevalerie du diable. En effet, cette dernière porte les cheveux long ce qu’il considère comme « une honte » (L.33). De plus cette chevalerie porte une grande attention à son apparence ses tenues ce qui ne fait qu’augmenter le mépris que leur porte Bernard. En effet pour lui ils ont des cheveux de femmes des vêtements de femme se ne sont que des soldats de parade. De plus, les Chevaliers du Christ détestent les échec les dès la chasse, les mimes les magiciens les conteurs c'est à dire tout ce qui pourrais les détourner de leur mission et de leur dévouement à dieux.
Par la suite Saint Bernard continue sa comparaison en s’intéressant cette foi si à leurs comportement « à la guerre » (L35). Une foie encore les blâmes fusent pour le Chevalerie du diable alors que les Chevaliers du Christ passent pour des guerriers parfait. Effectivement les premiers se parent « d’or » (L36), « d’ornements »(L.36) pour la guerre alors que les seconds « s’arme de foi à l’intérieur d’eux-mêmes » (L.36) et sont « chargés d’armes » (L37). De plus les Chevaliers du Diable ne combattent que pour la « gloire » (L.40) alors que les templiers ne recherchent que la « victoire » (L.40). De part leurs accoutrements les Chevaliers du Diable n’inspirent que de la « cupidité »(L.38). Ici Bernard critique l’attitude des Chevalier non templier sur le champs de bataille. En effet, leur but n’est pas de tuer l’ennemi mais de le faire prisonnier pour pouvoir demander une rançon en échange de sa liberté. Une des preuves de cette volonté qu’ils se battent chacun de
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