Un drame historique est-t-il en réalité le miroir de notre histoire et ainsi il va pouvoir nous faire comprendre notre histoire ou bien est-t-il seulement le fruit de l’imagination de grands auteurs ?

« Le monde entier est un théâtre, et tous, hommes et femmes, n’en sont que les acteurs. Chacun y joue successivement les différents rôles d’un drame en sept âges » William Shakespeare, lui, avait compris qu’une pièce de théâtre tels que l’Atelier n’était que le reflet de notre histoire. Dans cette citation nous comprenons que toutes pièces de théâtre dramatiques pourraient mieux nous faire comprendre notre histoire. On définit communément un drame comme toute œuvre triste, ou il se passe beaucoup de malheur mais dans un sens plus restreint, le drame peut désigner un certain nombre de genres de pièces de théâtre comme le drame historique, c’est, par ailleurs, de ce type de drame dont nous allons nous intéresser. Il est donc nécessaire de se poser la question : Un drame historique est-t-il en réalité le miroir de notre histoire et ainsi il va pouvoir nous faire comprendre notre histoire ou bien est-t-il seulement le fruit de l’imagination de grands auteurs ? Pour répondre à cette question, il est donc nécessaire de s’interroger sur le drame historique en tant que réinterprétation de l’histoire qu’est la nôtre. Puis, il en convient d’étudier le drame historique comme une histoire inventé de toute pièce.

Pour savoir si notre histoire peut mieux se faire comprendre par un drame historique similaire à l’Atelier nous allons tout d’abord retrouver certain élément nous prouvant cette réalité. Pour qu’un drame historique nous dévoile la vérité sur notre histoire, il faut que nous puissions y retrouver certain événement historique ou des marqueurs de temps pour que nous puissions nous repérer chronologiquement. Nous devons également retrouver des détails, même sur de petites choses, cela permettra au lecteur, donc à nous, de visualiser ce qui se passe et ainsi mieux comprendre les actions et événements passé. Par la suite, en lisant d’autres pièces de théâtre ou roman historique, nous pouvons retrouver les mêmes événements mais de points de vue différent ce qui nous permettrais de distinguer certain élément ou quelque précisions communes avec le drame historique vu précédemment.

Si nous prenons la scène 1, nommé « L’Essai », de L’Atelier de Jean-Claude Grumberg. Nous trouvons un marqueur de temps : « 1945 » nous sommes donc dans l’après-guerre. Nous apprenons par la suite que l’un des deux premiers personnages, Simone, est une juive et que sa sœur a été déporté dans l’année quarante-trois. Dans cette même scène, Grumberg c’est assuré de faire paraitre énormément de détails, nous pouvons visualiser cet atelier de couture parfaitement avec cette table, ces tabourets et l’unique fenêtre de la pièce.

Prenons maintenant une autre œuvre pour voir si nous pouvons y retrouver des similitudes. Nous allons prendre Le Journal D’Anne Frank, de Isabelle Rosselin et comparons-le avec L’Atelier. Malheureusement l’histoire d’Anne Frank est un vrai témoignage, c’est aussi pour cela que j’ai décider de choisir son histoire. Anne était elle aussi une juive. Nous savons que la petite Frank s’est fait déporter comme la sœur de Simone. Anne décède en 1945 dans l’un de ses camps de concentration et dans L’Atelier, nous apprenons que le mari de Simone est également mort dans un camp de concentration.

Prenons maintenant le drame historique comme une histoire inventé de toutes pièces. Pour cela nous pouvons donc retrouver des événements qui non jamais existait ou alors de mauvais renseignement tels que de mauvaises dates ou de mauvais lieux ou encore un vocabulaire inapproprié à l’époque de la pièce. Si les auteurs ont inventé ces œuvres, cela signifie également que nous pouvons y retrouver des personnages fictifs ou encore des conclusions d’événement totalement absurde désignant l’inverse de la réalité. Finalement si nous prenons le drame historique en général en tant qu’invention, nous constatons que c’est comme un conte de fée, nous pouvons y retrouver des éléments ayant n’y queue n’y tête.

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