Travail de recherche : L'effondrement de l'URSS
Étude de cas : Travail de recherche : L'effondrement de l'URSS. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lewizboyy • 3 Mai 2015 • Étude de cas • 3 757 Mots (16 Pages) • 2 041 Vues
LJAA, Dpt Hist-Géo, 2010 1
TRAVAIL DE RECHERCHE :
L’EFFONDREMENT DE L’URSS
Document réalisé par : KOUMBA MOUSSAVOU Audia
Sommaire
Introduction
I. L’arrivée de Gorbatchev et l’implosion de l’URSS
I.1. Gorbatchev au chevet d’un pays malade
I.2. L’URSS en mutation : Perestroïka et Glasnost
I.3. Echec de Gorbatchev et implosion de l’Union Soviétique
II. Conséquences internationales de l’effondrement de l’URSS : les
révolutions en Europe centrale et la disparition du bloc soviétique
II.1. Les origines des révolutions en Europe de l’Est
II.2. 1989, année de la révolution en Europe de l’Est
Conclusion
Annexes
Sources
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Introduction
Au début des années 1980, l’URSS affronte une grave crise économique et sociale. En 1985, Mikhaïl Gorbatchev lance une tentative de réforme de l’URSS, la "perestroïka". En quelques années, ce qui ne devait être, au départ, qu’une simple réforme destinée à rendre plus efficace et plus humain le système communiste se transforme en une révolution qui fait imploser en 1989-1991, l’URSS et l’ensemble du bloc de l’Est.
Pourquoi le communisme s’est-il effondré dans les pays socialistes de l’Europe de l’Est ? Pourquoi l’URSS a-t-elle disparu ?
I. L’arrivée de Gorbatchev et l’implosion de l’URSS
I.1. Gorbatchev au chevet d’un pays malade
En Mars 1985, Tchernenko, Premier secrétaire du PCUS, meurt à la suite d’une maladie. Après Brejnev et Andropov, c’est le 3ème en quatre ans : des dirigeants malades et vieillissants se succèdent à un rythme accéléré. Ils sont à l’image du pays qui n’en peut plus. 70 ans de communisme ont épuisé le pays et la société.
En 1985, le successeur choisit au poste de 1er secrétaire est Mikhail Gorbatchev, âgé alors de 54 ans. Lorsque Mikhaïl Gorbatchev est élu Secrétaire général du PCUS en mars 1985, l’URSS est, en apparence, toujours une superpuissance. Pourtant, Gorbatchev sait que le pays va mal et a besoin de réformes urgentes pour survivre. Son intention est de redresser l’URSS. Le temps presse : le bilan de 20 ans de “brejnevisme” est catastrophique (de Brejnev à Tchernenko en gros). Il s’est traduit, sur le plan intérieur, par un immobilisme et une stagnation économique. La lutte contre les opposants est
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continue. La persécution religieuse frappe tous les cultes. La société, privée d’avenir et de liberté est très démotivée et sombre dans la passivité. Son niveau de vie reste bas : on fait la queue en ville devant les magasins vides, les logements manquent et sont trop petits, l’alcoolisme fait des ravages.
Dans le même temps, au sommet de l’Etat, la corruption s’est généralisée. La Nomenklatura s’est octroyée d’importants privilèges (belles villas) et les dissidents sont poursuivis : Soljenitsyne a été expulsé en 1974 et Andreï Sakharov est en résidence surveillée à Gorki dès 1980.
L’économie est également en crise et connait des dysfonctionnements majeurs : la routine, la mauvaise gestion, la mauvaise qualité des produits, la sous-productivité liée au manque d’ardeur au travail. Dans l’industrie, la croissance annuelle ne cesse de diminuer. L’agriculture est particulièrement décevante et l’URSS doit importer du blé, notamment aux USA. C’est tout le système qui est en crise et se révèle être un terrible échec.
Par ailleurs, Tchernobyl en 1986 révèle au monde entier le retard de l’URSS et son désintérêt complet pour la sécurité des populations et de l’environnement. Les révélations sur les carnages écologiques se succèdent. Les “années de plomb”, à l’heure de la compétition Est-Ouest, quand l’armée et le parti étaient tout-puissants, ont entraîné des dégâts gigantesques. L’URSS détient le triste record du monde du plus grand nombre de décès pour causes écologiques : de Mourmansk au lac Baïkal en passant par la mer d’Aral, le bilan est effroyable, le pays est ravagé.
I.2. L’URSS en mutation : Perestroïka et Glasnost
Dès 1986, Gorbatchev engage des réformes radicales pour sauver le pays et le communisme. Il annonce la Perestroïka (restructuration de l’économie) et la Glasnost (transparence dans la société).
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Son idée n’est pas d’établir en URSS une démocratie à l’occidentale : depuis toujours Gorbatchev est un fidèle du parti communiste et il refusera de mettre en cause les deux piliers de la société communiste que sont les propriétés d’Etat et le rôle prépondérant du parti communiste (la dictature du prolétariat). L’objectif de Gorbatchev est de redresser l’URSS et de sauver le communisme, pas autre chose.
Pour cela il veut secouer la léthargie des Soviétiques pour les encourager à participer davantage à la vie politique et à plus s’investir dans leur travail. Pour remotiver la population, il faut lui donner plus de liberté. Aussi veut-il instaurer plus de libertés politiques (c’est la transparence) et économiques afin de ressusciter l’innovation et l’esprit d’entreprise en URSS (c’est la restructuration).
D’où les réformes suivantes :
- forte réduction des dépenses militaires qui engloutissent alors plus de 20 % du PNB. La course aux armements et les dépenses militaires sont en train de tuer l’URSS. L’URSS, au moins 3 fois moins riche que les USA, dépense autant pour sa défense que son rival. Elle ne peut plus tenir ce rythme.
- des réformes économiques pour dynamiser la production : l'autonomie des entreprises d'Etat est accrue, Il propose également de louer la terre aux paysans pour une durée de 50 ans (la propriété privée est donc réhabilitée sans le dire), Il encourage aussi la création de sociétés mixtes avec l'étranger et libère le commerce extérieur.
- les réformes politiques
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