Marche de la mort à Bergen-Belsen et Libération
Commentaire d'oeuvre : Marche de la mort à Bergen-Belsen et Libération. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar affi • 11 Mai 2015 • Commentaire d'oeuvre • 366 Mots (2 Pages) • 1 133 Vues
La marche de la mort jusqu'à Bergen-Belsen et la Libération
En juillet 1944, avec sa mère et sa sœur, elle est transférée à Bobrek, à cinq kilomètres de Birkenau. Peu avant la libération du camp d'Auschwitz le 27 janvier 1945, les Allemands emmènent leurs prisonniers dans la marche de la mort jusqu'au camp de Bergen-Belsen où elle travaille à la cuisine. Sa mère meurt du typhus le 13 mars 1945. Sa sœur Madeleine, atteinte également, est sauvée de justesse grâce à l'arrivée des Alliés.
Bergen-Belsen est libéré par les troupes britanniques le 15 avril 1945. Simone, Madeleine et son autre sœur Denise (engagée dans la Résistance) sont les seules survivantes de la famille, puisque leur père, leur mère et leur frère ne sont pas revenus des camps.
Après son retour en France, elle ne parviendra à parler de son expérience qu'avec sa sœur Madeleine, avec qui elle a partagé la déportation. Durant plusieurs décennies, ce drame restera secret, uniquement connu de ses proches.
Après les violentes attaques personnelles qu'elle a subi lors de l'adoption de la loi sur l'interruption volontaire de grossesse, elle exprime le besoin de partager son expérience dramatique de la déportation et des camps de la mort. Elle sera longuement interrogée sur ce sujet lors d'une émission de la télévision française durant la seconde moitié des années 70, alors qu'elle est ministre[réf. souhaitée]9
Retour en France
Simone Jacob est de retour en France le 23 mai 194510. Seule de toute l'Académie à avoir passé et obtenu son baccalauréat en mars 1944, la veille de son arrestation11, elle s'inscrit, en 1945, à la faculté de droit de Paris et à l'Institut d'études politiques de Paris, où elle rencontre Antoine Veil (1926-2013), futur inspecteur des finances et chef d'entreprises, qu'elle épouse le 26 octobre 1946.
Sa sœur Madeleine meurt avec son fils Luc en 1952, à la suite d'un accident de voiture, alors qu'elle rentrait de Stuttgart, où elle était allée rendre visite à Simone12. Ce nouveau drame sera vécu douloureusement, puisque Madeleine était la seule personne avec qui elle pouvait parler et partager l'expérience de la Déportation.
Simone et Antoine Veil ont eu trois fils, Jean, avocat d'affaires (né en 1947), Claude-Nicolas (1948-2002), Pierre-François, avocat (né en 1954), et plusieurs petits-enfants.
Carrière judiciaire
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