Les panathénées

Devoir d’histoire p54-55 :

1) Les principaux rites religieux au cours de la fête des Panathénées sont la remise des peplos au prêtre par les jeunes filles qui l’ont tissé, le sacrifice du bœuf par les hiéropes près du grand hôtel d’Athéna Nikè qui sera ensuite distribué au peuple.

2) La frise sculptée par Phidias se trouvait dans le Parthénon car elle représente la procession des Panathénées, et seul les prêtres pouvaient la voir. Elle est aussi dans la Parthénon pour remercier les Dieux. Cette frise montre la fête d’Athéna, elle se trouve donc avec la statue de bronze dans le temple.

3) Le rôle de la cité-Etat dans l’organisation des Panathénées est d’organiser les festivités en achetant tout ce dont ils ont besoin, pour le sacrifice, les réjouissances nocturnes. Ce sont eux qui mettent en place l’évènement, et qui désignent les citoyens riches pour payer les bœufs et autres qui serviront de sacrifice pour les Dieux.

4) Cette fête peut renforcer la cohésion de la communauté Athénienne car elle réunit tous les habitants d’Athènes le temps d’un soir le fait de croire en la même chose et d’unir leurs prières dans une procession donne le sentiment d’appartenir à la même communauté.

5) Le banquet est un moment important de la fête car il permet de fêter l’unité de la cité, en effet les femmes, les enfants et les citoyens sont présents et partagent un immense repas tous ensemble, ils se partagent la nourriture.

Bilan de l’étude :

Les  Panathénées étaient de grandes fêtes organisées tous les 4 ans où se déroulaient des concours sportifs et musicaux organisés par les athéniens. Le dernier jour des festivités, un long cortège empruntait la voie sacrée pour se rendre à l’acropole.

En quoi les Panathénées sont-elles à la fois une fête religieuse et une fête civique ?

Depuis 466-465 avant Jésus Christ, les grandes Panathénées sont organisées tous les 4 ans par les Athéniens. Une procession traversait la ville en longeant la voie sacrée, jusqu’à l’Acropole (la colline sacrée) pour porter à la vieille statue en bois d’Athéna le peplos tissé par des jeunes filles (les Ergastines). Le but était de revêtir la statue par ces tuniques sacrées. Le cortège était composé de magistrats, de citoyens, de femmes, d’enfants, de métèques et des représentants des cités alliées d’Athènes. Des sacrifices de bœufs ont lieu sur l’autel d’Athéna Niké, suivit d’un banquet offert par la cité au peuple des Athéniens. Les bœufs sont achetés par des citoyens riches désignés par la cité-Etat. Tous les habitants de la cité étaient présents à cette cérémonie. La viande était alors partagée en parts égales et distribuée à tous les Athéniens (document 4 p.54)  Les citoyens (des hommes libres, majeurs et nés de parents athéniens) finançaient et organisaient la cérémonie. Les jeunes filles de citoyens (les ergastines) tissaient le peplos en offrande à Athéna. Les métèques participaient eux aussi au cortège. Les esclaves quant à eux participaient indirectement aux festivités, ils étaient chargés du service. La progression a été représentée sur un frise sculptée par Phidias, qui se trouve dans le temple du Parthénon. On peut voir des cavaliers défilant à la suite des magistrats (document 1 p.54), un prêtre recevant le peplos de la part des jeunes filles qui l’ont tissé (document 2 p.55) ou encore des bœufs conduits au sacrifice (document 3 p.55). Une petite partie de cette frise se trouve maintenant au Louvre, à Paris, et le reste, la plus grande partie, au British Museum, à Londres. Cette fête ne s’adressait pas seulement aux citoyens, elle avait aussi pour but de rassembler toute la cité, et de montrer sa cohésion et sa supériorité.

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