Les RI dans l'antiquité
Analyse sectorielle : Les RI dans l'antiquité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sarah B • 9 Mars 2018 • Analyse sectorielle • 1 567 Mots (7 Pages) • 447 Vues
1- Chapitre 1 : Les relations internationales dans l’Antiquité.
C’est sans doute en Mésopotamie que l’on a retrouvé le plus ancien traité daté de 3010 avant J-C. Il est rédigé en langue sumérienne et attesté sur une stèle de pierre. Ce traité concerné le tracé d’une nouvelle frontière entre 2 cités rivales et donc le souhait d’une paix entre deux cités voisines, son respect étant garanti par l’intervention d’un troisième partenaire.
Le premier traité apparu dans sa teneur littérale a été conclu vers le milieu du 3ème millénaire avant J-C entre le Roi d’Ebla et le Roi assyrien. Il établit des relations d’amitié et de commerce entre les deux souverains et fixe notamment les peine, les sanctions à appliquer aux délits commis par leurs sujets respectifs qui résident sur le territoire de l’autre. L’immigration était donc déjà existante.
Le plus important étant le traité de paix et d’alliance conclu en 1279 avant J-C par le pharaon Ramsès II et le roi des Hittites Khattousil 2, traité qui opère un renversement d’alliance, 1er acte de diplomatie internationale. Il établit une alliance défensive contre l’Assyrie qui prenait de l’importance ainsi qu’un pacte de non-agression entre les deux mais aussi contre les sujets rebelles assortis d’un régime d’extradition (régime de coopération pénale entre deux États).
Lorsqu’il s’agit de renforcer les alliances suite a un traité on procédait à un mariage entre membres des deux familles royales pour renforcer les liens. La pratique était toujours fréquente dans l’Europe monarchique aux XVIIème et XVIIIème siècles. Cette pratique est encore appliquée dans certaines sphères culturelles.
Exemple : L’islamiste arabe Ben Laden a pris pour 4ème épouse la fille de Mollah Omar qui a épousé en retour la fille aînée de son modèle mimétique.
Ces traités, de plus en plus nombreux au fil du temps, étaient à l’époque soumis aux divinités suprêmes des parties avec la colère des dieux qui devait punir les infractions et c’était fréquent en Europe. Jusqu’au début du XIXème siècle, les chrétiens passaient leurs traités au nom de la très sainte et indivisible Trinité. Les musulmans continuent d’invoquer leurs divinités.
Plus loin de l’Europe l’empereur chinois Sun Chi ‘Huang ti donne à la Chine son nom en 221 avant J-C. Cet empire a survécu à toutes les crises jusqu’en 1912. L’empereur était réputé être le fils du ciel et le centre de la terre, c'est-à-dire le seigneur suprême de la Terre. La Chine se voyait comme l’empire du milieu qui se pensait comme les musulmans et les européens chrétiens être universel et entouré de royaumes vassaux plus ou moins dépendants (barbares et insoumis) soumis au paiement d’un tribu et tout les autres étant considéré comme des barbare.
Tous les empires se pensaient centraux, les chinois s’appeler l’empire du milieu.
Il a fallu attendre les Anglais et les français pour défaire l’empire Chinois.
La Chine ne s’est engagée conventionnellement avec des États européens et notamment la Russie qu’à partir du traité de Nertchinsk signé le 6 septembre 1689. Il fixe les frontières de la Chine avec l’Empire russe.
Les grecs n’ont pas dépassé les conceptions de l’Orient ancien. Comme plus tard pour les arabes devenus monothéistes, l’Islam classique envisage la maison de la paix où s’applique la Charia et en dehors la guerre légitime. Ils se considéraient comme étant supérieurs aux non grecs CAD ceux qui ne parlent as Grec. Aristote soutient que les grecs ont le droit de soumettre les barbares et de les réduire en esclavage. Dans ce cadre, la polis=Etat cité était indépendante et souveraine.
À partir du IXème siècle avant JC, un DI va surgir entre les peuples hellènes grecs ENTRE LES Etats cité. Il est fondé sur des pratiques communes sanctionnées par la religion comme l’hospitalité entre les familles. Leurs intérêts généraux seront progressivement mis sous la protection d’un citoyen influent de la cité de résidence de l’étranger qui est désigné par la cité d’origine. Ce fonctionnaire va spécialement protéger les fonctionnaires. Il est nommé par la cité d’origine et s’appelle le proxène.
Cette institution est sans aucun doute le précédent de l’institution consulaire moderne sous la forme dans de nombreux pays de ce qu’on appelle aujourd’hui le consul honoraire qui a la nationalité de l’État récepteur.
Relation diplomatique fréquente entre les cités Grec. Pas d’ambassade permanente.
À une époque où tout était permis contre l’ennemi, des règles furent établies pour atténuer la rigueur de la guerre. La nécessité de déclarer formellement la guerre est apparue de même que la neutralisation sanctuaire des propriétés dédiées aux dieux, ce qui a entraîné la protection de ceux qui s’y réfugiaient (origine du droit d’asile).
De plus le respect des cadavres et des rites funéraires a également était posé pour enterrer les ennemis.
Des traités d’arbitrage entre cités vont être signés et se multiplier à partir du IIIème siècle avant JC. L’arbitre désigné était généralement étranger aux deux cités.
Pour les Grec la philosophie stoïcienne va affirmer pour la 1ère fois l’unité du genre humain et permettre de poser des principes éthico-juridiques valables pour tous les hommes sans distinction de race, langue et culture (importance du philosophe Zénon). Le logos régit la vie du cosmos et tous les hommes peuvent participer au logos par la raison droite. Les stoïciens parviennent à l’idée cosmopolite d’une cité à venir commune aux hommes et aux dieux. L’idée d’une citoyenneté mondiale au sein de laquelle disparaissent les liens que Zénon détient pour accidentels entre les individus avec leurs communautés historiques émerge également.
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