Les Mémoires De La Résistance
Commentaire d'oeuvre : Les Mémoires De La Résistance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bacbacbac • 11 Novembre 2014 • Commentaire d'oeuvre • 934 Mots (4 Pages) • 755 Vues
DM d'Histoire.
La mémoire est une valeur universelle qui permet aux hommes de définir leur appartenance à une
idéologie en fonction de leur idéaux et, du passé de leur nation. Il faut savoir que la mémoire (ce
que les sociétés retiennent) n'est pas l'histoire (faits réels, parole d'historiens). La mémoire constitue
donc un témoignage de notre très peu objectif qu'il faut donc analyser avec un certain recul. La
Seconde Guerre Mondiale (1939-1945) par exemple, conflit d'une ampleur considérable, tant sur le
plan des pertes humaines que matériels a marqué les esprits durablement. Il s'agit donc dans cette
étude de s'intéresser à une des caractéristiques de la Seconde Guerre Mondiale au travers de divers
témoignages : La Résistance. Élément significatif, on évoque souvent « les » mémoires de la
Résistance, formulation qui sous-entend donc la diversité des mémoires concernant un même
mouvement. Dans cette étude, nous prendrons comme événement de départ, la résistance dans les
maquis du Vercors et, nous verrons comment cette événement est la preuve de l'existence de
diverses conceptions de la Résistance et en quoi ses conceptions peuvent être appréhendée en
fonction de leur contexte ? Nous commencerons par étudier la divergence des mémoires qui met en
avant l'idée de différentes conceptions de la Résistance, puis nous aborderons le principe
d'officialisation de la mémoire qui permet de voir que le contexte est un facteur important
permettant d'appréhender plus facilement ces différentes conceptions.
Le 1er texte ( document 1a) est un témoignage du Colonel Rémy (proche du Général De
Gaulle), paru le 1er Octobre 1947 dans le journal Carrefour (hebdomadaire créé en 1944 après la
libération de Paris, d'abord démocrate-chrétien puis Gaulliste à partir de 1947). Dans cet extrait de
journal, le Colonel Rémy critique et accuse Fernand Grenier, communiste et ministre de l'air (civil
et militaire) au Gouvernement Provisoire de la République Française (GPRF) d'Alger de ne pas
avoir fait les effort nécessaires pour aider les résistants du Vercors. Cet extrait de 1947, s'inscrit
parfaitement dans un contexte d'après-guerre et met pleinement en avant le mythe du Résistentialisme, concept né avec le discours du Général De Gaulle en août 1944. Si l'on prend le
temps d'étudier avec précision le titre de cet article, on remarque qu'il est très révélateur du message
du colonel et qu'il met en avant une première conception de la Résistance : « Ils sont communistes
avant d'être Français ! ». Nous avons ici l'expression de l'idée selon laquelle le communisme serait
une « nationalité », primant sur la notion de la citoyenneté « Française ». Ainsi, grâce à son article
le colonel Rémy met en avant l'idée d'une résistance « Gaulliste » et « Vrai » , et accuse l'idéologie
communiste
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