Les Esclaves à Rome
Commentaire d'oeuvre : Les Esclaves à Rome. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar blabla18 • 3 Décembre 2014 • Commentaire d'oeuvre • 1 253 Mots (6 Pages) • 844 Vues
Les esclaves très nombreux dans la Rome antique étaient aussi très importants dans la société romaine. Nous allons vous les faire découvrir dans cet exposé.
On devenait esclave si on était un prisonnier de guerre, un prisonnier de pirates sillonnant la Méditerranée, un citoyen endetté ou très pauvre, un enfant abandonné à la naissance ou alors né dans une famille d’esclaves(on s’appelle dans ce cas là « verna »). Ils viennent de toutes les parties de l’empire romain, de Gaule, de Germanie, d’Egypte et du Moyen Orient.
Les esclaves étaient considérées à la fois comme des objets, à la fois comme des humains mais ils n’étaient pas des citoyens et ne pouvaient donc pas voter. Ils représentaient à Rome 15 à 20 % (400 000 sur 1,2 million) de la population et 30 à 40 % de la population italienne. Leur sort dépendait du maître, de l’époque, du cadre de vie et de l’emploi exercé.
Pour les romains, il est naturel d’avoir des esclaves. Les esclaves sont disponibles 24h/24h mais le citoyen Romain a des devoirs envers eux : il doit les nourrir, les loger.
Les esclaves de la familia rustica (à la campagne) sont au service d’un agriculteur. Ils sont parfois un ou deux et suffisent à leur maître pour cultiver la terre. En retour d’une nourriture de qualité médiocre, d’un vêtement inconfortable et d’un logement où on les enchainait la nuit, ils donnaient pourtant leur force au travail.
Les travaux auxquels étaient employés les esclaves étaient tous ceux qui sont nécessaires à l'exploitation d'un domaine agricole (culture des céréales, de la vigne, de l'olivier, élevage du gros et du petit bétail) ainsi qu'à l'entretien des terres, des biens et des outils. Travaux étant variables selon les saisons, mais tous exigeants et obligatoires.
En général le sort des esclaves vivant à la ville ont plus de chance que ceux de la campagne car ils sont mieux traités. La preuve est que le maitre de l’esclave en ville peut le menacer de l’envoyer à la campagne si celui-çi est désobéissant.
Les esclaves de la familia urbana exerçaient des travaux ingrats et pénibles mais la variété d’occupations est infinie et beaucoup d’esclaves, hommes ou femmes, remplissent auprès de leur maitre des taches plus nobles qui leur donnent de la valeur.
Le ménage, l'entretien de la maison, la cuisine, l'éclairage, le lavage et la conservation des tissus, fabriqués souvent à la maison, sont assurés par des esclaves plus ou moins spécialisés, distribués en petits groupes placés sous la direction d'un surveillant.
L'administration de la maison et sa gestion sont assurées par des esclaves instruits et spécialisés dans la tenue des livres, la trésorerie, la comptabilité, les tâches diverses du secrétariat.
Certains s'occupent des enfants : ils prennent soin de leur personne, ils les accompagnent dans leurs sorties, ils participent à leur instruction. À prix d'or un Romain pouvait s'attacher un grammairien ou un médecin. Pour leur distraction, certains recrutaient des musiciens, des danseurs ou des saltimbanques, voire des êtres qui se distinguaient par des traits physiques ou mentaux particuliers (nains, imbéciles).
Il ya deux sortes d’esclaves appartenant à l’Etat :
- Les esclaves publics, qui assurent les tâches d’intérêts généraux et qui sont confiés aux services municipaux (Rome ou villes en province). Ce sont des ouvriers qui entretiennent, nettoient les routes, s’occupent du service des eaux (dans les thermes), qui surveillent des égouts, des bâtiments publics ou des employés de bureau pour les tâches administratives indispensables au fonctionnement des services (secrétaires, comptables).
Ils peuvent aussi devenir pompiers.
- Il y a également les esclaves impériaux qui appartiennent à l’empereur qui est le plus grand propriétaire d’esclaves de Rome. Il les emploie pour son service et les introduit parfois dans l’Etat où ils peuplent les bureaux.
Les châtiments étaient
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