Le Bonheur
Mémoire : Le Bonheur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mrsangoh • 7 Janvier 2013 • 397 Mots (2 Pages) • 765 Vues
De l’importance de la philosophie morale en philosophie
La Philosophie morale est une des branches majeures de la philosophie. La philosophie morale a trait à la philosophie pratique, alors que la métaphysique se rapporte à la philosophie théorique. La morale parle donc de l’action, certains se focalisant sur les intentions qui président aux actions, d’autres sur les conséquences des nos actions.
La philosophie morale tente ultimement de répondre à la question suivante : Que dois-je faire ?
Philosophie morale ou Philosophie éthique ?
Il faut distinguer la philosophie morale de la philosophie éthique. Si la seconde renvoie à intersubjectivité (le rapport aux autres), la seconde fait plus référence aux actions personnelles, au rapport du sujet à lui-même. On utilise souvent l’une pour l’autre à tort.
Chez certains penseurs, la philosophie éthique est une philosophie dérivée de l’ontologie (Platon, Sartre), chez d’autres dérivée de la politique (Aristote). Certains inversent même le rapport théorique / pratique : la philosophie morale est la philosophie première (Lévinas), c’est d’elle que doit découler les autres branches de la philosophie.
L’origine de la morale :
Il y a deux manières d’envisager la source de la morale :
- la théorie hétéronome de la morale : l’homme reçoit la morale d’ailleurs qui de lui-même (Dieu, la loi morale, la société). C’est la position de Saint-Thomas, Kant (Critique de la Raison Pratique), Schopenhauer, Bergson ou encore Durkheim.
- la théorie autonome de la morale : l’homme crée, invente lui-même les principes de son action (Nietzsche, Sartre, Camus)
Courants de la philosophie morale :
Voici une brève présentation des principales branches de la philosophie morale, depuis l’Antiquité à nos jours.
- Formalisme ou Déontologisme : La philosophie pratique de Kant se rattache à ce courant. Le formalisme affirme que la morale d’un acte dépend de la forme de l’acte, et non de son contenu.
- Individualisme : L’individualisme, en moral, pose la primauté de l’individu sur la totalité sociale : les valeurs émanent de l’individu. Nietzsche ou Dumont sont des représentants de l’individualisme moral.
- Eudémonisme : Selon l’eudémonisme, le but de l’action est la recherche du bonheur.
- Pessimisme : Le pessimisme, en moral, consiste à penser le mal l’emporte sur le bien, l’homme est donc condamner à mal agir.
- Utilitarisme : L’utilité doit être le critère de l’action. Selon les utilitaristes, le principe d’utilité suppose une recherche calculée des plaisirs (arithmétique des plaisirs). A la fois en termes quantitatifs et qualitatifs.
- Hédonisme : Le bonheur est le plaisir imméd
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