La prestation de serment des rois des Belges
Résumé : La prestation de serment des rois des Belges. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar noname14 • 6 Février 2023 • Résumé • 339 Mots (2 Pages) • 307 Vues
La prestation de serment des rois des Belges est la cérémonie au cours de laquelle le prince héritier de Belgique prête le serment qui lui permet de devenir roi des Belges. Prévue par l'article 91 de la Constitution belge, cette cérémonie se déroule au palais de la Nation, siège du Parlement belge, dans les dix jours suivant la mort ou l'abdication du monarque précédent.
Geste extrêmement symbolique et fondamental dans le système belge de la monarchie constitutionnelle, la prestation de serment le distingue fondamentalement des successions automatiques des monarchies d'Ancien Régime car elle conditionne l'accession du souverain au trône. Par cet acte d'acceptation de son mandat constitutionnel, le roi devient le délégué de la Nation et se rend capable d'exercer les prérogatives qui lui sont dévolues dans la Constitution.
La date anniversaire de la première prestation de serment, effectuée par Léopold Ier le 21 juillet 1831, est, depuis une loi du 27 mai 1890, le jour de la fête nationale.Bien qu'il ne s'agisse pas réellement d'un serment royal, il est opportun de mentionner la prestation de serment du régent Érasme-Louis Surlet de Chokier le 25 février 1831. Se déroulant au Palais de la Nation, la cérémonie se déroule dans un décor fastueux et en présence d'un large public entassé dans les tribunes3. Vêtu d'un simple habit noir, le Régent est accueilli par une haie de gardes civiques qui lui présente les armes. Debout sur une estrade à côté d'un trône de velours cramoisi sur lequel il refuse modestement mais fermement de s'asseoir4, il prête le serment constitutionnel avant de prononcer un bref discours et d'être ovationné très vivement.
« Votre choix, messieurs, pour remplir ces éminentes fonctions s'est fixé sur ma personne ; en même temps qu'il est le témoignage le plus flatteur, le plus honorable qu'un citoyen puisse jamais recevoir de la confiance et de la bienveillance des représentants de la Nation, il m'impose des devoirs et des obligations dont il me serait impossible de m'acquitter avec honneur, si je ne suis soutenu par la continuation de ces mêmes sentiments. »
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