La SDN Et L'onu
Dissertation : La SDN Et L'onu. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar oumayymaa • 13 Décembre 2014 • 304 Mots (2 Pages) • 1 187 Vues
INTRODUCTION
La SDN et l’ONU ont été successivement conçues pour anticiper les conflits internationaux, assurer paix et sécurité collective; si le mobile de remplacement de l’une par l’autre estconnu, il reste d’actualité de les rapprocher pour anticiper l’avenir. Dans cet essai, nous nous bornerons primo à comparer ces institutions en présentant les contextes puis missions dévolues; ensecond, un bilan disposera des échecs de chacune et de l’apport de l’ONU au delà du malaise sécuritaire.
DEVELOPPEMENT
I Comparatif
a- le contexte
Chacune des institutions est créée après uneguerre mondiale. Pour la SDN, l’idée était de désigner un gendarme mondial qui régirait par la loi et agirait comme super étatique avec le concours de tous ses membres. Pour l’ONU, une associationpermanente tout aussi gendarme. Ainsi, tous les états devraient théoriquement y adhérer. L’essentiel des limites de la SDN venait de l’absence d’universalisme autour: on y compte la défection desÉtats-Unis, le retrait du japon, de l’Allemagne, de l’Italie, alors que l’ONU compte la majorité des états indépendants.
b- Missions et outils
Les missions essentielles de la SDN étaient de garantir lapaix par des principes et des mécanismes juridiques inspirés du traité de Versailles or, ce traité tenait en lui des germes de menace offensive. Celles de l’ONU sont autrement plus vastes: à coté de lamission de paix, sa force vient de ses nombreux organismes qui agissent dans les droits de l’homme, le développement économique, l’environnement, la finance. C’est ainsi qu’elle a pesé de tout sonpoids dans un forum anticolonialisme pour les indépendances; du reste, elle peut ponctuellement demander à ses membres de lui fournir des contingents pour la mise sur pied des casques bleuscontrairement à la SDN dont l’autorité morale était faible
Si au vu de ce qui précède, La SDN n’était pas armé pour perdurer, ces organisations n’en ont pas moins connu des échecs semblables
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