La Mariage Au Moyen âge
Documents Gratuits : La Mariage Au Moyen âge. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marie12 • 25 Avril 2013 • 4 857 Mots (20 Pages) • 1 685 Vues
Table des matières
Introduction 3
Résumé 3
Contexte Historique 5
Commentaires Du Document 6
LA SIGNIFICATION RELIGIEUSE DE LA FONCTION DE LA FEMME 6
LES MODALITÉS DU MARIAGE ET SES PROCÉDURES 8
LES FIANÇAILLES 9
Conclusion 11
Médiagraphie 12
Annexe 1 Document À L’étude 13
Annexe 2 Tableau Thématique 15
Introduction
Le texte étudié est une traduction d’un document juridique tiré du Décret de Gratien. Celui-ci est une œuvre rassemblant plus de 3800 ouvrages sur le droit canon. Le texte à l’étude fut rédigé peu de temps après la publication de l’œuvre du moine Gratien soit entre 1130 et 1140 par Omnebene en Italie. Ce dernier est un italien, né en 1128, dans une famille noble du Moyen Âge. Il était un professeur de théologie à la prestigieuse université de Bologne au début du 12e siècle. Ayant les valeurs chrétiennes à cœur, il fût nommé évêque de Vérone en 1157. Une profession qu’il exerça jusqu’à sa mort en 1185. Il était également un spécialiste du droit canon. Ce droit représente l’ensemble des lois adoptées par les dirigeants catholiques pour le gouvernement de l’Église et de ses fidèles. En tant qu’évêque, il a rédigé ce texte sur le mariage en y précisant certains éléments en plus de nous éclaircir sur ses primautés.
Résumé
Dans ce texte tiré du Décret de Gratien et rédigé par Omnebene, l’auteur aborde ce qu’est l’institution du mariage, les conditions de la validité du mariage et ses empêchements. Le mariage fut institué à l’arrivée d’Adam dans la cour céleste quand Ève fut formée à partir d’une de ses côtes. D’où la raison pour Adam de lui vouer tout son amour puisqu’elle est une partie de lui. L’homme doit prendre soin de sa femme et habiter avec elle. Au besoin, la préférer à ses parents et les renvoyer de chez lui s’il ne peut subvenir au besoin de tous. L’homme et la femme ne feront qu’un, ils auront une progéniture ou sur le plan spirituel, ils vont s’aimer comme s’ils étaient une même chair.
Les 5 principales causes du mariage sont le peuplement de la Terre, l’évitement de la fornication, le renouvellement de l’amour, l’acquisition de biens et la conservation du lignage.
Pour que le mariage soit valide, il doit y avoir accord spirituel et corporel. La femme consent à l’homme en paroles ou d’autres façons. Il peut y avoir interruption de la vie commune des conjoints pour cause de fornication ou pour le service de Dieu, l’homme n’ayant pas le pouvoir de son corps.
Il y a 3 choses nécessaires au mariage soit le consentement, le pacte conjugal et le statut juridique des personnes pouvant permettre le mariage. Selon Nicolas, le consentement des deux personnes est nécessaire pour qu’il ait lieu. Selon Ambroise, le pacte conjugal fait le mariage plutôt que la défloration vaginale. La fille peut consentir au mariage à 12 ans et le garçon à 14 ans.
Les empêchements au mariage sont la consanguinité et la parenté, le vœu prononcé et la condition, l’âge, le crime et la frigidité naturelle.
Les fiançailles
Pour continuer à parler des conditions d’annulation et de validité au mariage, l’auteur parle des fiançailles qui viennent au préalable et qui sont un engagement et une promesse qu’il y aura mariage.
Elles peuvent avoir lieu dès que les enfants ont sept ans avec leur consentement. Selon la loi et le décret, elles peuvent avoir lieu entre des absents.
Si les fiancées veulent briser les fiançailles au moment où ils sont en âge de se marier soit pour se marier ailleurs ou si l’enfant veut entrer au monastère, l’auteur nous renvoie à un autre texte. Il fait de même pour le cas ou les fiancées veulent rompre les fiançailles avant l’âge et l’époque requise.
Quand l’un des fiancés est majeur et l’autre mineur, l’enfant ne peut être tenu pour obligé. Le majeur ne peut forcer le mineur, car nul n’est tenu de se marier.
Pour le cas où il y aurait eu fiançailles avant la puberté, sans le consentement des parents, l’auteur étudie sur ce qui se passe si les parents veulent changer les choses et nous renvoie à Jérome.
Dans le cas où il y aurait eu fiançailles avec le consentement des parents, il ne pourrait y avoir rupture selon le concile d’Eribertianus. Sur ce point, l’auteur ne sait pas s’il est question des majeurs ou des mineurs. Il ajoute que les mineurs ne doivent pas être punis, car il leur est permis par la loi de rompre leur engagement ce qui n’est pas le cas pour les majeurs donc ces derniers pourraient être punis. Cependant, les mineurs pourraient être punis après avoir rompu leur engagement si les parents avaient consenti aux fiançailles et s’ils avaient copulé. Les majeurs quant à eux doivent être punis s’ils veulent s’engager ailleurs que le premier engagement ait été contracté avec le consentement des parents ou non.
Contexte historique
Le texte fut écrit à l’époque du Moyen Âge, où la femme devait être soumise à son mari. Quant à lui, le mari devait la protéger. L’Église, en renforçant la monogamie, en honorant la femme par le culte de Marie, et en défendant les droits de la femme à hériter d’un domaine, a relevé le statut de la femme. Il n’en était pas de même pour le droit civil et selon l’auteur, ce fut presque un progrès quand, au XIIIe siècle, les « Lois et Coutumes de Beauvais » recommandèrent au mari de ne battre sa femme que « raisonnablement ». En justice, la parole de la femme n’était pas reconnue, si une offense lui était faite, l’amende était réduite à la moitié de celle imposée dans le cas où un homme était la victime. La femme ne pouvait représenter son domaine ni au Parlement d’Angleterre ni aux états généraux de France. L’époux avait pleine autorité sur le fruit et l’usufruit de toute propriété possédée par la femme au moment du mariage.
Les tâches des femmes étaient multiples : préparation des repas, fabrication des tissus, décoration et nettoyage du foyer.
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