L'installation Des Voltaique En côte D'ivoire

SOMMAIRE

INTRODUCTION

I- LES ORIGINES DES DIFFERENTS GROUPES VOLTAIQUES

1- Les Senoufo

2- Les Koulango

3- Les lobi

II- MIGRATION DES PEUPLES VOLTAIQUES

1- Les Senoufo

2- Les Koulango

3- Les lobi

III- L’ORGANISATION DE LA SOCIETE VOLATAIQUE

1- les Senoufo

a- l’organisation politique et sociale chez les Senoufo

b- L’organisation économique

2- Les Koulango

a- L’organisation politique et sociale

b- L’organisation économique

3- Les lobi

a- L’organisation politique et sociale

b- L’organisation économique

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

INTRODUCTION

Les voltaïques composés essentiellement de Sénoufo, de Koulango et de Lobi n’étaient pas des peuples initialement installés en Côte d’Ivoire. Ils ont participés aux divers mouvements des populations vers la Côte d’Ivoire. En effet ces mouvements se sont effectués par vagues de migrations entre le XIVème et le XVIII ème siècle. Cependant comment l’installation des voltaïques s’est elle réalisée en Côte d’Ivoire ?

Pour trouver satisfaction à une telle interrogation nous allons dans un premier temps montrer les origines des différents groupes voltaïques, ensuite montrer les différentes migrations et enfin présenter l’organisation de la société chez les voltaïques.

Les différents groupes voltaïques (les Senoufo, les Koulango et les Lobi) ont des origines diverses.

I- LES ORIGINES DES DIFFERENTS GROUPES VOLTAIQUES

1- Les Senoufo

Le foyer originel des Senoufo serait pourquoi utilisez-vous le conditionnel ? le Mali c’est –à-dire le pays du sel. C’est dans cette région qu’ils sont descendus vers le pays de la cola, des fruits naturels sauvages et de la terre riche cultivable. Le foyer linguistique et culturel du bloc Senoufo se situe dans la région comprise entre Banfora, Bougouni et Sikasso.

2- Les Koulango

Ils sont appelés Dagomba originaire de la région de la Volta. Ils sont les proches parents des Mossi des Mampoursi et les Gourmantché. Ils formaient un puissant royaume autour de Yendi dans le nord du Ghana, royaume qui connu son apogée dans la deuxième moitié du XVI ème siècle.

3- Les Lobi

Les lobi sont originaire de l’Est de la Volta noire du Ghana actuel ; région qu’ils ont quittés à la suite de grave conflit avec leurs voisins.

II- MIGRATION DES PEUPLES VOLTAIQUES

1- Les Senoufo

Les migrations se sont déroulées sur trois siècles

- Migration du XVIème siècle

Les migrations du XVI ème siècle ont conduits les Senoufo dans trois grandes directions. Le Nord-Ouest dans la région de Bobodioulasso, vers l’Est dans la région de Bondoukou et Bégho et vers le Sud dans la région entre Bandama et le N’zi.

Ces mouvements de population avaient sans contexte des causes économique. La cité marchande de Bobo était une étape importante du commerce en direction du Niger. A Bondoukou et surtout à Bégho ville Dioula situé dans l’orpaillage située prés de la Volta Noire, les Senoufo y étaient appelés Pantara se livraient à l’extraction de l’or. Entre Bandama et le N’zi les Senoufo ouvraient au commerce du Soudan le débouché maritime du Bas-BANDAMA.

- Les migrations du XVIIème et du XVIIIème siècle

Ces migrations étaient liées aux mouvements Malinké dioula et aux hégémonies Pô que les Dioula instaurent à Kong. Ainsi les Senoufo refoulent les tagbana du pays de Séguéla et Mankono et ceux-ci occupent Katiola leurs habitats actuels. Les djimini de Dabakala sont issu du Nord Ouest, refoulés ils s’installent dans leurs habitats actuels plus au Sud les Senoufo installés dans la région de Bouaké furent submergés et assimilés par les Baoulés au XVIIIème siècle. Les malinkés d’Odienné repoussent les Niéné installés au Nord Ouest vers la région de Boundiali tandis que les Boron et les Guiendana assujettissent les Tanga et les Fondonon. Les Nafara et les Tiembara s’installent sur la rive gauche du Bandama pour fuir la domination des Malinké Dioula. Mais la création de l’empire Dioula de Kong au début du XVIème siècle les oblige à repasser le Bandama.

- les migrations du XIX ème siècle

A partir des années 1870 le pays Senoufo est pris dans la tourmente des guerres locales. Le danger vient d’abord de Sikasso, royaume Senoufo islamisé entreprend de soumettre les chefferies de Niellé et Sinémantiali dévasté vers 1883. Le pays Tangbo, le pays Tiembara avec Korhogo se soumettent à la tutelle de Sikasso. Une querelle relative à la succession d’un riche marchand installé dans le Djimini offre à Mori et ses congénères le prétexte de leur agression contre les Senoufo. Les Tagouana sont écrasés mais les Djimini restent et signent une trêve avec le chef Zerma. Mécontent de n’avoir pu châtier les autres au moment de la querelle, Mori agresse de nouveau le pays Tagouana suscitant ainsi une levée de bouclier de tous les Senoufo du Sud. Vainque, les Zerma se retirent à la frontière du pays Baoulé ou ils créent Marabadiassa. L’aventure militaire des Zerma a contribué à décimer les Senoufo du Sud par les massacres et des ventes massives aux Baoulé de leurs captifs. Aussi, Samory pratiqua la même politique de force contre les Senoufo du Sud. Chez les Senoufo seule fut épargné les Tiembara dirigé par le pacifiste Gbon Coulibaly qui avait su habilement se détacher de Sikasso.

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