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L'esprit De Locarno

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Par   •  21 Janvier 2014  •  1 667 Mots (7 Pages)  •  1 608 Vues

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L’esprit de Locarno

Le symbole de cette période est la conférence de Locarno qui symbolise l’instauration de la paix.

I. Locarno : l’ouverture d’une nouvelle aire en Europe

A. La conférence de Locarno

Cette conférence est précédée par une initiative allemande qui se traduit par l’envoi d’un mémorandum du 9 février 1925. Les allemands propose de garantir les frontières communes sur le Rhin et de signer un traité d’arbitrage franco-allemand c’est à a dire de recourir à une solution juridique

Dans un premier temps, le gouvernement français, dirigé par Herriot, reste en attente en ce qui concerne les frontières orientales. Herriot démissionne en avril et est remplacé par Painlevé et Briand comme ministre des affaires étrangères. Le 16 juin, les français acceptent ce mémorandum sous la condition que l’Allemagne reste dans la SDN et doit conclure des traités d’arbitrage avec ses voisins de l’est.

A l’été 1925, les troupes franco-belges quittent la zone de la Ruhr prévu par la conférence de Londres et des villes allemandes. La conférence a lieu à Locarno, ville suisse, entre le 5 et le 16 octobre.

Deux tendances se présentent :

- cinq délégations : France, Allemagne, Belgique, Italie et Grande Bretagne. Trois types de textes sont signés à Locarno (pacte Rhénan). L’Allemagne reconnaît ses frontières avec la France et la Belgique et accepte la démilitarisation de la zone rhénane. Les cinq puissances renoncent à la guerre et la Grande Bretagne et l’Italie se portent garantes de ses engagements

- quatre conventions d’arbitrage signées par l’Allemagne avec La France, la Belgique, la Pologne et la Tchécoslovaquie

- la France signe deux traités d’alliance avec la Pologne et la Tchécoslovaquie. L’objectif étant de rassurer ses alliés orientaux qui sont inquiets.

Un grand vent d’optimisme semble souffler : Mussolini gagne en considération internationale ; la grande Bretagne s’impose comme arbitre et la France obtient la libre acceptation par l’Allemagne de ses frontières et l’acceptation de la Grande Bretagne.

Du coté de la France, Briand cherche à insérer l’Allemagne dans réseau de lien européen. Du coté de l’Allemagne, elle obtient la libération de la zone de Cologne en 1926 et entre dans la SDN. Cependant, le ministre des affaires étrangères de l’Allemagne, Stresemann, se heurte à de grosses difficultés la droite nationaliste qui est hostile et il a du mal à faire ratifier les accords.

B. L’Allemagne réintégré dans le Concert des nations européennes

En application directe du traité de Locarno, l’Allemagne obtient son entrée officielle dans la SDN, le 10 septembre 1926. Le discours de Briand présente une vision très optimiste. L’Allemagne obtient un siège permanent au conseil. Cette réintégration n’enferme pas l’Allemagne du coté des puissances de la SDN et elle conserve toujours sa volonté de son indépendance. En Octobre 1925, l’Allemagne signe un traité de commerce avec l’URSS confirmé en avril 1926 par le traité de Berlin. Cependant, cette réintégration de l’Allemagne se déploie à travers le monde ce qui lui prône une liberté de négocier.

C. Rapprochement franco-allemand

Le 17 septembre 1926, a lieu a Thoiry un entretien entre Briand et Stresemann. La France se situe dans une situation difficile : le franc chute alors que le mark reprend en valeur grâce au plan Dawes. Stresemann propose de régler d’un coup une partie des réparations (800 000 millions de mark or) et l’Allemagne rachèterait les mines de la Sarre pour 300 000 millions de mark or. En échange, la France restituerait la Sarre sans plébiscite et la rive gauche du Rhin évacuée. A Thoiry, Briand est favorable au plan proposé par Stresemann mais Briand ne fait pas suite à ce plan en raison de l’opposition de Pointcarré.

Au delà des contacts politiques, il y a aussi des aspects économiques à prendre en compte :

- la création de l’entente internationale de l’acier en septembre 1926 pour trouver une entente entre les industriels. Ces négociations débouchent sur un accord de Cartel entre les pays producteurs en se fixant des quotas de production qui fonctionnement relativement bien jusqu’en 1939

- signature du traité de commerce en aout 1929 franco-allemand. Ce traité va tenir longtemps et va permettre un équilibre entre les pays. Les deux pays s’accordent mutuellement la clause de la nation la plus favorisée et sont définis des tarifs douaniers dans chaque branche de l’économie.

Opinions publiques :

Il y aura peu de changements radicaux : en 1926, est crée un comité franco-allemand d’informations et de documentation ; ce comité a pour objectif de réduire les malentendus entre les deux pays par l’organisation de manifestations (colloques, rencontres, échanges).

Dans le domaine religieux, le mouvement de « compagnons Saint François » est crée : mouvement jeunesse

Les congrès internationaux démocratique sont organisés dès 1921 par Marc Sangnier (député). Ce dernier est soucieux de se réconcilier avec l’Allemagne en organisant le congrès de Berville en aout 1926.

D. Les projets européens

Ses

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