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L'antiquité

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Par   •  26 Mai 2013  •  Cours  •  9 010 Mots (37 Pages)  •  752 Vues

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L'antiquité

On va reconstituer le contexte social dans lequel il y a eu ces pratiques poétiques.

La littérature grecque ne peut être séparée de l'oralité.

Agonistique : concours, émulation, combat => mise en concurrence. Les écrits grecs ne cherchent pas à innover, mais à suivre une tradition. Les écrivains sont en concurrence par rapport à ces traditions.

1 Oralité et écriture en Grèce ancienne : Homère, Hésiode et la question des origines de la littérature occidentale

Les deux citations sous le titre visent à montrer qu'Homère est l'origine de la naissance de la littérature occidentale.

Il y a un fonctionnement similaire entre l'Odyssée et la série Dallas.

Les écrits d'Homère se déroulent avant le temps des cités, mais son monde n'est pas historiquement datable. On sait qu'il y a une longue période de tradition orale. Récit versifié (en vers).

Puis il y eu une fixation par écrit, où les textes sont retranscrits sous forme d'épopées.

Processus de transmission, d'abord orale, puis écrit => retranscription en une seul texte (Illiade puis L'Odyssée), en les attribuant à Homère.

Il y a encore des traces d'oralité attestant de l'origine du texte.

L'Iliade et L'Odyssée sont aussi des monuments par leur longueur (ils étaient à la base des poèmes).

Homère est souvent représenté aveugle (Homeros : celui qui ne voit pas). Il est aveugle aux réalités du monde, mais est omniscient, proche du devin, capacité de voir ce qui a été, ce qui est, et ce qui sera.

Homérides : clans disposés à l'apprentissage par cœur des textes d'Homère et à les transmettre.

Il y a des indices dans les épopées. Il y a des invocations à la muse qui fondent la légitimité du poème. Celui qui est en charge de la parole poétique, l'aède (poète chanteur), a besoin du secours des muses pour chanter son chant. Ce sont de vraies divinités filles de Zeus et de Mnémosyne (Mémoire). Besoin d'aide divine pour mémoriser. Cette invocation au muses, il y en a au tout début de l'épopée, et elles sont réinvoquées au fur et à mesure, pour relancer l'épopée.

Le poète n'est que le messager des muses, un porte voix.

Formules (ex : Athéna aux yeux pers) .

L'odyssée servait aussi un peu d'une vision encyclopédique. (ex : texte 3), mêlant des réalités mythiques et réalités humaines. Les épopées servaient à l'écoute d'un public restreint qui prenait plaisir à entendre parler de leur réalité associée à l'aspect éternel du mythe.

La fonction de ces poèmes :

-chanter les héros (texte 4, 5)

Les poètes ont un aspect de subalterne, mais également un prestige social (texte 6). Effets des vers des poètes (texte 7)... le divertissement, l'oubli du malheur censés être D par le poète. Dans le texte 7, le poète provoque l'effet inverse. Mais il n'est pas responsable de ce qu'il dit, car cela vient des muses, et il ne peut raconter que ce qu'il connaît, mais peut innover à partir de ce qu'il connaît (variations).

Texte 8 : le chant de l'aède s'inscrit dans un contexte social (le banquet). L'aède est invité à manger, pour ensuite chanter. Fonction sociale : faire plaisir, et faire vivre et résonner les noms de l'épopée (immortalisation des héros).

Texte 9 : Le chant épique est articulé étroitement à une pratique sociale, aristocratique. Rituel d'hospitalité, système de don et contre-don. On donne à manger à l'aède, l'aède parle, chante.

Homère à la fois origine de notre littérature, avec des traces d'oralités permettant d'interpréter le contexte historique des textes / chants.

Conception agonistique => rivalité entre les poètes.

Dans la théogonie, la présence des muses s'y manifeste de façon comparable et en même temps différente que chez Homère. En effet, elles sont invoquées au début du texte, mais le poète apparaît à la troisième personne du singulier. Cette scène est présentée au passé, rapport direct des paroles des muses (discours direct), alors que chez Homère, il s'agit d'une improvisation sous l'inspiration des muses. Les muses apparaissent alors lointaines.

Texte 14 : le début de la théogonie.

2 Chants de banquets, chœurs de jeunes filles, rituels civiques et religieux : poésie grecque et pratiques sociales

Chants de banquets qui ne sont plus homériques, agrémentés de poésie. Lyrisme en grec : une poésie accompagnée d'un instrument (principalement la lyre, mais aussi la cithare, autres...), rythmée.

Sappho et Alcée présente une grande tradition poétique, la monodie => une poésie chantée à une seule voix (opposition avec la poésie chorale). Ces poètes ont chanté à une époque très ancienne (7ème siècle avant JC, juste après Hésiode).

Poésies regroupées en plusieurs thèmes, dont le chant de banquet (exemple : texte 2). Le texte 2 est bien adapté à un banquet (festif), mais a également pour fonction d'invoquer Dionysos. Ces poèmes invoquent les dieux selon la situation (bataille => Arès ; amour => Aphrodite)...

Les banquets sont en deux parties : la partie où l'on mange, et la partie où l'on boit (du vin). Le vin est un don de Dionysos. Ce vin est coupé d'eau pour dissocier les dieux des hommes (un homme qui boit du vin pur devient fou, c'est réservé aux dieux).

Texte 3 : le cratère est le récipient dans lequel on met le vin. Le péans est un type de chant qu'on fredonne durant le banquet. Le scythe est celui qui est radicalement autre => boire comme un scythe, c'est boire comme barbare. Imagerie de l'étranger

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