Etre chrétien au moyen âge
Commentaires Composés : Etre chrétien au moyen âge. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar julia57180 • 18 Mai 2014 • 560 Mots (3 Pages) • 1 545 Vues
I - Etre chrétien au Moyen Age, c’est croire et pratiquer
Les chrétiens cherchent à assurer leur Salut ; la vie éternelle auprès de Dieu, au paradis. Les chrétiens croient qu’après leur mort physique, leur âme peut être sauvée par Dieu lors du jugement dernier lors de la pesée des âmes. Ils sont alors dirigés vers le paradis ou en enfer où ils vivront dans les tourments. Pour cela ils doivent mener une vie conforme aux préceptes de l’Eglise. Ils doivent lutter contre les tentations, les pêchés. Pour atteindre le Paradis, les chrétiens doivent respecter de leurs vivants un certain nombre d’obligations, d’abord les sacrements au nombre de 7 (baptême, eucharistie, confirmation, mariage, ordination des prêtres, onction des malades, confession. Les chrétiens peuvent se rapprocher de dieu par l’intercession des saints. Le clergé régulier prie les saints et les chrétiens vouent un culte aux reliques des saints. Pour faire pénitence les fidèles peuvent effectuer des pèlerinages dans des lieux saints à Jérusalem ou Saint Jacques de Compostelle ou Rome). L’Eglise rythme toute la vie des fidèles par ses rites. Le clergé séculier apparaît comme l’intermédiaire entre les laïcs et Dieu.
II - Etre chrétien au Moyen Age, c’est obéir à une église qui s’organise et se réforme.
A partir du XIème siècle le nombre de paroisses augmente. L’Eglise structure l’espace des chrétiens. L’Eglise à la volonté d’encadrer les chrétiens, elle met en place les paroisses (portion de territoire où se trouve une église et où le curé en a la charge). L’Eglise est située au cœur village et constitue un centre de ralliement pour les fidèles. C’est l’endroit où on assiste à la messe, ou on paie la dîme, ou on y reçoit les sacrements (baptême, communion). Le cimetière se trouve à côté de l’Eglise, le curé monte en chaire et prononce le sermon dominical. L’Eglise est donc un lieu spirituel, véritable bible de pierre. L’Eglise est un lieu de passage, un lieu vivant. Au travers de la paroisse et de son curé, l’Eglise est donc omniprésente. Le curé sait lire et écrire et transmet son savoir. Le curé marie et baptise, il veille ainsi au respect des principes de l’Eglise. Il est l’intermédiaire entre les fidèles et dieu. Le curé entretient la peur des fidèles pour l’enfer. Mais l’Eglise au XIe siècle est confrontée à de nombreux abus, elle est critiquée car les curés vivent avec des femmes, la simonie se pratique, les évêques ne respectent pas les vœux de pauvreté, une réforme de l’Eglise s’engage donc sous l’impulsion du pape Grégoire VII (1073-1085) c’est la réforme Grégorienne. A cette époque, l’Eglise commence à prendre de plus en plus le sens de clergé, ordre à part des laïcs). Le pape renforce son autorité, il rappelle qu’il est universel et que son autorité s’exerce sur tous les chrétiens. Pour renforcer son autorité, le pape affirme qu’il est le successeur de Pierre. Il se différencie des autres souverains et devient plus indépendant. L’Eglise affirme son autorité en définissant le Dogme mais elle devient de plus en plus intolérante vis-à-vis des croyances populaires considérées comme des superstitions. Un ensemble de mesures discriminatoires sont prises contre les juifs. L’Eglise fortement critiquée pour ses
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