Empire Coloniaux Français et Britannique
Analyse sectorielle : Empire Coloniaux Français et Britannique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mk25 • 15 Mars 2015 • Analyse sectorielle • 1 082 Mots (5 Pages) • 968 Vues
Empire Coloniaux Français et Britannique
L'Empire Britannique
L’empire colonial anglais est le plus vaste de l'histoire avec ses 33 millions de km² et ses 450 millions d’habitants (hors métropole), soit le quart de la population mondiale. La prospérité de cet Empire repose essentiellement sur les ressources dont ils tirent profit :charbon, acier, coton, pétrole…
Les Colonies de peuplement blanc
Il s’agit principalement du Canada, de l’Australie, de la Nouvelle Zélande, très facilement conquise, car vide d’hommes et de l’Afrique du Sud où la conquête est plus difficile: les Anglais s’y heurtent en effet aux Hollandais, déjà installés en Orange et au Transvaal: deux conflits très durs opposèrent les colons anglais et «Afrikaners» : les «guerres des Boers» (1880-1881 et 1899-1902) qui finissent par voir le triomphe de l’Angleterre et de son projet d’une Afrique anglaise «du Cap au Caire».
Ces pays de peuplement anglais ont un statut de «Dominion»: leur gouvernement est autonome, mais ils restent sous un strict système de «protectionnisme économique» de la part de la métropole.
Les colonies anglaises d’exploitation
En Amérique, l’Angleterre possède la Guyane et le Honduras britannique.
En Afrique, la liste des colonies est impressionnante: Égypte, Soudan, Somalie, Ouganda, Kenya, Tanzanie, Zambie, Rhodésie, Nigeria, Ghana…
En Asie, l’Inde est la «Perle de la couronne», dont la reine Victoria devient impératrice en 1877; mais il y a aussi Hong Kong et de multiples concessions en Chine… Enfin, l’Angleterre tente de contrôler l’Afghanistan.
Les Comptoirs, Relais
Les Anglais disposent, parsemés dans le monde entier, de relais stratégiques et commerciaux: Gibraltar, Aden, Singapour, Malte, les Falkland (îles Malouines). Ces relais - colonies sont des possessions ou des protectorats gardant leurs autorités politiques comme par exemple le prince du Baloutchistan.
Décolonisation Anglaise
L'idée de cette association revient à lord Durham, gouverneur général des deux colonies des Haut-Canada et Bas-Canada, qui, en 1839, suggéra la création d'un Commonwealth afin d'éviter la sécession de ces colonies. C'est, dit-on, Lord Rosebery, Premier ministre de la reine Victoria, qui appela les nations autonomes, membres de l'Empire britannique, a Commonwealth of Nations. Et c'est le maréchal Jan Christiaan Smuts qui suggéra l'appellation de British Commonwealth of Nations, adoptée en 1917. La conférence impériale de 1926 définit le Commonwealth britannique des nations, définition précisée et rendue officielle par le statut de Westminster en 1931. Il substituait à l'Empire britannique une Communauté de nations, comprenant le Royaume-Uni, ses colonies, ses protectorats et un groupe d'États indépendants, les dominions (Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Union sud-africaine), liés par un commun serment d'allégeance à la Couronne britannique. Le véritable ciment du Commonwealth, dans les années 1930, est donc la civilisation britannique elle-même. Lorsque les premiers États issus de la décolonisation eurent adopté des régimes républicains, l'allégeance à la Couronne britannique cessa d'être une condition d'appartenance à la Communauté (1950) et le mot « britannique » fut supprimé.
Le Commonwealth n'est pas une confédération d'États, ne possède pas de Constitution écrite, ni d'appareil administratif commun. Il ne représente ni une alliance ni un bloc ; nul traité ne lie ses membres. Ces derniers mènent leur propre politique étrangère et peuvent rester neutres dans un conflit où un ou plusieurs d'entre eux seraient engagés.
L'Empire Français
Loin derrière l’Angleterre, l’empire colonial français s’étend sur 11 millions de km² et
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