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Dynamiques démographiques, urbanisation, métropolisation

Analyse sectorielle : Dynamiques démographiques, urbanisation, métropolisation. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Mai 2015  •  Analyse sectorielle  •  725 Mots (3 Pages)  •  798 Vues

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I. Dynamiques démographiques, urbanisation, métropolisation

Avec ses 65 millions d’habitants, la France est l’un des pays les plus peuplés d’Europe avec l’Allemagne (82 millions d’habitants) et la Grande‐Bretagne (60 millions). Pour autant, avec une densité métropolitaine moyenne de 115 hab. /km2, la France est deux fois moins dense que ses deux voisins. Les contrastes de densité sont importants : les Hauts‐de‐Seine comptent 8 724 hab. /km2, le Nord 450, contre 15 pour la Lozère. Cependant, l’image d’une France dont seule la capitale serait dense et attractive est révolue.

A. Distribution de la population et dynamiques géographiques

1) La répartition

Une approche multiscolaire (du territoire global aux espaces locaux) permet de dégager les particularités du peuplement français et d’en nuancer certains aspects. L’approche régionale permet d’opposer « France du plein » et « France du vide ».

a) « France des pleins »

Les six régions les plus peuplées, comptent à elles seules 48,9% de la population sur 22% du territoire. Les zones les plus densément peuplées sont principalement périphériques (littoral et frontières) en plus de l’ensemble parisien. Elles correspondent :

– aux littoraux : la côte méditerranéenne (sauf les étangs languedociens et la Camargue) ; l’Ouest, breton mais aussi atlantique (sauf la côte landaise) ; le littoral de la Manche et de la mer du Nord (sauf le Cotentin). Quelques sites remarquables ont vu développer d’importants ports, de commerce (Rouen, Nantes, Bordeaux, Marseille) ou militaires (Brest, Toulon) ;

– aux frontières terrestres où souvent le développement économique (et industriel) a été commun : Flandres (Nord‐Pas‐de‐Calais) ; vallée de la Meuse ardennaise ; frontière avec le Luxembourg (Lorraine) et l’Allemagne (Alsace, Lorraine, parties industrielles du Territoire de Belfort et du Doubs) ; frontière franco‐suisse dans les régions de Bâle et de Genève ;

– à la région Île‐de‐France, qui se détache nettement49 : sur 2,2% du territoire métropolitain se concentre 19% de la population.

Mais aussi :

– aux vallées des fleuves et certains de leurs affluents : Seine et Oise, Loire, Garonne et basse Dordogne, Gave de Pau, axe Rhône‐Saône et vallées alpines du Nord, Moselle, Rhin ;

– aux carrefours entre les voies de communication « naturelles », souvent sites originels d’importantes agglomérations (Lyon, Paris, etc.) ;

– aux régions industrialisées au XIXème siècle : autour de Saint‐Étienne.

b) « France du vide »

Les six régions ayant les plus faibles densités, n’accueillent que 13% de la population sur 28% du territoire. Elles coïncident largement à la « diagonale du vide ». Les zones peu densément peuplées correspondent à d’autres types d’espaces : ce sont souvent des régions frappées très tôt par l’exode rural. Ce phénomène a donc principalement concerné des zones

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