Comparaison entre Staline et Hitler

Le 6 mai 2012 ont eu lieu les élections des députés grecs. L’Europe a ainsi pût découvrir avec effroi l’obtention de sept pour cent des voix par le parti néonazi « Aube dorée », leur conférant donc une entrée au parlement avec plus de quatorze sièges. Cette nouvelle orientation politique de la Grèce reflète une vraie peur du peuple face à la crise et une volonté de s'en sortir peu importe le moyen. Or par le passé, cette situation a conduit à la montée du nazisme et du stalinisme et a engendré la mort de milliers d'hommes.

C'est pourquoi dans le cadre de nos travaux pratiques encadrés, nous avons choisi d'aborder les thèmes «  contraintes et libertés » et « pouvoirs et sociétés » à travers l'étude comparative entre le régime nazi et le régime stalinien qui sont tous deux des régimes totalitaires.

Un régime totalitaire se définit selon Aron comme étant « un système qui entend contrôler et dominer totalement la totalité de la vie et de la pensée de la totalité des populations et qui interdit et réprime toute tentative de dépassement, de remise en question ».

Notre dossier traitera la période de 1922 à nos jours, c’est à dire de la prise de pouvoir de Staline aux événements politiques récents. Notre TPE relit les deux matières, histoire et sciences économiques et sociales. Il s'orchestra autour de la problématique : « Quels sont les ressemblances et les différences des régimes nazis et staliniens ? Et quels impacts ont-ils encore sur les sociétés ? ».

Notre problématique sera étudiée autour de trois axes. Nous analyserons d'abord : « Des ressemblances possibles par le caractère totalitaire », ensuite les « différences observables entre ces deux régimes totalitaires » et enfin l'« impact sur les sociétés ».

I ) Une comparaison possible par leur caractère totalitaire

Nous allons étudier dans cette première partie les points communs, ou ressemblances entre ces deux régimes totalitaires que sont le nazisme et le stalinisme. Nous pouvons distinguer deux axes de ressemblances : le contrôle de la vie, de la pensée et la répression de toute tentative de dépassement.

A) Contrôle de la vie et de la pensée

Nous étudieront dans cette partie, les différents procédés mis en place par les dictateurs nazis et soviétiques pour contrôler la vie et la pensée des populations. Nous verrons que chacun procède à sa « manière » pour contrôler les vies et les occupations des populations, mais qu’en réalité ils procédèrent de la même manière.

Tout d'abord Hitler et Staline utilisent une police politique pour étudier les faits et gestes de la population. Dans les deux partis, les dirigeants ont engagé des polices secrètes pour surveiller les actions du peuple. De plus à cette époque la dénonciation était un acte encouragé et valorisé par la propagande de ces régimes totalitaires .En Urss la Tcheka, la police politique du dictateur surveille les habitants du pays et chaque personne suspecte était immédiatement arrêtée et emmenée dans le « commissariat ». Pour ; aucun autre chef d'accusation que complot contre l’Etat. Durant leur incarcération les suspects subissaient d'innombrables tortures pour finalement être envoyés dans un goulag ou relâchés .En Allemagne , la gestapo sévissait partout en territoire occupé de la France à la Pologne en passant par l'Autriche .Hitler s'entoura d'une police secrète pour traquer les derniers juifs , faire respecter ses décisions et éliminer les différents réseaux de résistance .Dans les deux cas la police était considérée par les habitants comme de véritables bourreaux sans cœur ni pitié .Les policiers étaient craints de tous : des civils , comme des militaires , même les hauts gradés .En résumé, la police est un atout pour les dictateurs pour contrôler la vie et la pensée des populations.

Ensuite nous pouvons également remarquer qu’en Allemagne nazi et en Urss stalinienne, les dirigeants emploient une importante censure. En effet, dans ces deux pays les agents de censure sévissaient sur tous les fronts : les lettres personnels des soldats et civils et aux grands journaux. Cette censure permettait de surveiller les opinions du peuple. Celle-ci permettait également de supprimer tous articles allant à l'encontre de la dictature. Ainsi les auteurs des articles censurés étaient emmener par la police ( Gestapo et Tcheka ) pour avoir des explications sur l'article concerné , dans le meilleur des cas l'auteur était relâché après une série de tortures et dans le pire des cas il était soit fusillé , soit envoyé dans un camp ( de concentration ou le goulag ).La censure était très présente , son utilisation s'est développée lors de la 1ere guerre mondiale , ou les lettres des poilus à leurs femmes , famille … étaient méticuleusement examiné pour éviter aux civils de connaître l'horreur du front . Il faut également savoir que la censure ne touche pas seulement les journaux et les lettres mais aussi les films, les musiques, tout ce qui touche de près ou de loin à la culture. Les régimes totalitaires cherchent donc à éliminer toutes « mauvaises nouvelles », pour les remplacer par des « bonnes nouvelles » ; en effet les dictatures cherchaient à étouffer les défaites sur les fronts, les massacres qui avaient lieu … Les éléments censurés étaient remplacés ou non ; cela dépendait de ces derniers. La censure est donc un outil politique pour contrôler la vie des populations.

Ensuite nous pouvons constater une vague de propagande mensongère et sans contre poids dans ces grandes dictatures du XXème siècle .Dans tous pays en guerre la propagande est nécessaire au maintien de la cohésion des forces civils, en effet grâce à celle-ci la population retrouve espoir et reprend alors sa lutte contre l'ennemi. Cependant dans les deux cas qui nous intéressent (Allemagne nazi et Urss), on assiste à une déferlante vague mensongère de propagande et sans contrepoids. En Allemagne Hitler entouré de ces collaborateurs met en place avant son arrivée au pouvoir une propagande dénonçant le communisme et appelant à voter nazi .En Urss, Staline employait la propagande pour faire croire au peuple qu'il était aimé des enfants, aimé de tous, qu'il suivait les traces de son prédécesseur Lénine. En effet, Iosif Vissaronovitch Djougachivls eut pas moins de 40 surnoms tel que Soso , ou Koba .

Cependant la propagande à également jouer un rôle dans la guerre qui les a opposés (en

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