Carte de l'Egypte
Fiche : Carte de l'Egypte. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Panda20082017 • 14 Novembre 2018 • Fiche • 690 Mots (3 Pages) • 470 Vues
Le Tribun de la plèbe est apparu en 363 suite à la sécession des plébéiens et permet au petit peuple d’avoir un magistrat qu’ils les représentent. C’est le cas de Tiberius Sempronius Gracchus, que nous donne Appien sur la loi de réforme.
Le document mis en étude est un extrait issu de l’ouvrage de Appien intitulé l’Histoire romaine.
Appien (né 90 av. J.-C. – mort 160 ap. J.-C.) est un historien grec, né à Alexandrie. Appien entreprend des études de droit, s'installe à Rome. Il se fait naturaliser citoyen et réussit à devenir le familier d'Hadrien, d'Antonin le Pieux et de Marc Aurèle. Il a été chargé de mission en tant qu’avocat de fisc à Rome. Il a eu accès aux archives administratives ce qui lui a permet d’élaborer un travail d’historien.
Appien écrit en grec une Histoire romaine en vingt-quatre livres, dont quatorze ont été perdus. Il essaie de montrer que la conquête romaine qui s’est faite de manière pragmatique et qu’elle ne résout en rien une intégration complète et une uniformisation de l’empire. En effet, il dresse un tableau général et synthétique de l'histoire romaine, Appien, en érudit, nous donne des renseignements souvent de première main sur les peuples et les nations que Rome eut à combattre ou à soumettre. Il montre un goût pour la vérité et une certaine impartialité qui se retrouvent dans son style clair, précis, sans emphase ni déclamations épiques ou héroïques, fait plutôt rare chez les historiens de cette époque.
Il convient de mentionner que le IIème siècle av. J.-C. fut marqué par l’impérialisme romain autour du bassin Méditerranéen. Rome qui pendant des siècles est restée confinée en Italie prend une dimension méditerranéenne grâce aux guerres puniques et macédoniennes. Très vite, les mutations économiques et sociales que connaissait l'Italie et le processus d'unification culturelle et politique qui commençait à affecter l'Empire produisirent leurs effets à Rome même. Dès le milieu du IIème siècle, des difficultés apparurent qui tentaient d'une part à la gestion de l'Empire et de l'autre aux conflits internes qui affectaient la communauté civique. De nouveaux acteurs intervenaient désormais de façon permanente dans le nouvel espace qui se dessinait : population urbaine, négociants romains et italiens, élites des cités d'Italie et des provinces, dont il fallait tenir compte et avec lesquels le dialogue devait être entretenu. Or l'aristocratie romaine, qui se heurtait aux difficultés et aux revendications qui surgissaient de ce monde en transformation, était elle-même soumise aux tensions qu'engendraient en son sein l'inégalité et la diversification des accès aux instruments du pouvoir. Le contexte intellectuel et moral dans lequel se prenaient les décisions était défini par les conceptions et l'expérience qui s'étaient construites dans la défense et la gestion d'une cité aux dimensions limitées. L'imagination et l'innovation politiques avaient du mal à s'y faire une place, ne serait-ce que parce qu'elles ne pouvaient guère se construire qu'à partir de ces modèles hellénistiques que l'on redoutait autant qu'ils fascinaient. La vision dominante se fondait toujours sur une nostalgie conservatrice
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