Outils pour l'urbanisme et l'urbanisme

Les instruments de la planification urbaine et l’aménagement urbain sont en situation d’échec au regard de l’ampleur des points posés par l’extension du processus d’urbanisation notamment l’augmentation de la ségrégation territoriale et la montée des inégalités socio-économique.

Face aux risques environnementaux que l’essor des villes du tiers monde engendre, le développement durable est devenu une référence incontournable dans la coopération internationale, l’aide au développement, la gestion des affaires publiques, la promotion économique, la formation académique

[...] Mais le débat est très vif, il porte sur la faisabilité de cette analyse au niveau national. Certains critères paraissant difficilement maitrisables souvent par manque de données adéquates. D’autres peuvent s’adapter aux conditions d’un pays etc. On peut penser que l’urbain est absent de ce montage mais se référant au champ de l’agenda 21 consacré aux établissements humains deux types d’indicateurs sont proposés : - Les premiers afin de caractériser la force du mouvement en présence (principalement le taux de croissance démographique urbain) et l’état du phénomène (en précisant le % démographique vivant dans les zones urbaines, la division entre établissements formels et informels, la superficie habitable par tête d’habitant le coût du logement relatif aux revenus). [...]

[...] Dans les pays industrialisés, le développement de réseaux techniques a accompagné la croissance urbaine. Les grands systèmes construits pour évacuer, distribuer, faire circuler les flux constituent l’armature des villes et sou tendre leur fonctionnement. Ils permettent de maintenir et de développer la viabilité de la ville. Cependant, devant le vieillissement des réseaux, les questions soulevées se posent en termes de rénovation et d’innovations. Alors que les investissements supplémentaires sont nécessaires avec quelles répercussions sur les contribuables et les usagers. Quelle en est l’acceptabilité en fonction du rapport qualité –prix ? [...]

[...] Comment le développement durable conduit-il à redéfinir les cadres et les périmètres d’actions. La question demeure de l’application de telle politique et leur cohérence en ayant en tête que l’objectif est d’examiner pour chaque projet d’amélioration de l’environnement urbain, de l’incidence de ces changements technologiques et institutionnels sur le coût des services à la collectivité et leur report sur les usagers, ceci en admettant à titre d’hypothèse une approche strictement technique du processus de réhabilitation urbaine se répercutera par un accroissement des inégalités au sein de la population et par une accentuation de la division spatiale entre aires protégées et zones dépréciées sur les plans écologique et social. [...]

[...] Se posent alors de véritables problèmes de gestion urbaine. Les budgets publics ne pouvant supporter que très rarement les dépenses inhérentes pour vivre en ville, les autorités reportent sans péréquation sociale leurs coûts sur les bénéfices, ce qui se traduit par une augmentation des dépenses pour les usagers qui se scindent en deux catégories de citadins. *ceux ayant accès aux services urbains rémunérés (connexion aux réseaux viaires, de voirie, transport collectif, ramassage des ordures

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