Les réfugiés climatiques dans l’archipel de Tuvalu
Étude de cas : Les réfugiés climatiques dans l’archipel de Tuvalu. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Celine96 • 30 Mars 2015 • Étude de cas • 861 Mots (4 Pages) • 842 Vues
Les réfugiés climatiques dans l’archipel de Tuvalu
Introduction
Dans une société où la thématique du réchauffement climatique est de plus en plus présente, un nouveau problème a récemment fait surface, celui des réfugiés climatiques. Est considérée comme « réfugié climatique » toute personne se voyant obligée de quitter son lieu d’habitation à cause d’une menace d’ordre environnementale. « Dans le monde, nous comptons actuellement plus de 26 millions de personnes déplacées en raison des changements climatiques; il est prévu que ce nombre triplera d'ici 2020 ». Afin de présenter ce sujet, nous avons choisi de nous pencher sur le cas particulier des habitants de l’archipel de Tuvalu, contraints depuis quelques années à quitter leur territoire en raison de la montée du niveau des eaux. En effet, selon l’estimation de certains scientifiques, les îles de Tuvalu seraient les premières à être totalement submergées et ce, d’ici 2050. L’émigration des tuvaluans, qui serait internationale, définitive et forcée, n’impliquerait pas seulement la perte de leur territoire dont ils sont souverains, mais aussi la perte de leur culture ancestrale et de leurs traditions.
Les causes de l’immigration des tuvaluans
Suite à de nombreuses modifications environnementales, liées au réchauffement climatique depuis l’ère industrielle, la face de la terre s’en trouvera changée dans moins de deux siècles. Les activités humaines à l’origine de l’augmentation des gaz à effet de serre, sont en grande partie responsables de ce changement. S’ensuivent un grand nombre de conséquences environnementales telles que la raréfaction des ressources en eau, l’augmentation des cyclones en nombre et en intensité, mais aussi la fonte des glaces qui entraîne une élévation du niveau de la mer. Les populations des zones côtières se trouvent alors menacées, et les petites îles telles que les Tuvalu risquent de disparaître. La population se voit désormais obligée de quitter sa terre natale pour leur propre survie. Les tuvaluans sont néanmoins réticents à l’idée de migrer, d’une part car ce peuple n’affiche pas de tradition migratoire et d’autre part car cela posera pour ce peuple autonome un problème lié à la question de sa souveraineté. Les habitants sont toutefois conscients de leur sort et l’Etat envisage des « destinations de survie ».
Les destinations envisagées
Le nombre de réfugiés climatiques à venir (80 millions en 2050) effraie; en effet, la communauté internationale craint une « invasion » de réfugiés et de demandeurs d’asile. Dans le cas des îles Tuvalu, les destinations envisagées sont l’Australie, les îles Fidji, la Polynésie française et la Nouvelle Zélande. Cette dernière a d’ores et déjà accepté d’accueillir 70 personnes par an, ce qui est largement insuffisant par rapport au nombre total d’habitants de l’île (environ 12'000). L’Australie, quant à elle, a refusé d’accueillir les tuvaluans, elle ne se considère pas comme responsable du réchauffement de la planète et a même refusé de signer le protocole de Kyoto. De plus, le statut
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