Les inégalité de devellopement
Cours : Les inégalité de devellopement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Erwan Andrianasolo • 11 Mars 2016 • Cours • 633 Mots (3 Pages) • 596 Vues
Les inégalités de développement peuvent être observées à plusieurs échelles : l’échelle nationale choisie pour ce croquis cartographique à étudier est souvent utilisée pour démontrer la pertinence ou la nécessité d’une harmonisation des politiques de développement à l’intérieur d’un même pays, ici, elle donne d’autres informations et révèle une situation particulière. L’échelle mondiale est la plus couramment citée parce qu’elle met en avant une fracture Nord/Sud qui frappe les esprits. Quant à l’échelle locale, elle est en général consultée pour ajuster la mise en œuvre des différents programmes. À tous les niveaux, les mêmes références sont présentes dès lors qu’il s’agit de développement, c’est-à-dire la capacité d’un État à assurer à tous ses habitants un revenu suffisant, un système de santé satisfaisant et un niveau de formation en adéquation avec les nécessités économiques. Ces trois critères entrent dans le calcul de l’IDH (Indicateur de Développement Humain) qui est le thème du croquis. La notion de territoire s’applique à un espace dont les limites sont bien définies parce qu’elles sont administratives, sur le document, cela s’applique à deux registres différents : – D’une part aux frontières entre le Mexique et les pays voisins, celle du Nord avec les États-Unis est d’un intérêt primordial pour la démonstration, même si aucune indication ne le précise sur le document, et celle du Sud qui pourrait être un argument pour évoquer certaines similitudes avec les pays d’Amérique centrale. – D’autre part aux limites entre États mexicains qui rappellent le statut de fédération du Mexique et une relative autonomie de chaque État à l’intérieur de l’ensemble. D’emblée, on relève une forte disparité entre les IDH des États du Nord, du district de Mexico, de ceux de la presqu’île du Yucatan et les IDH des États du Centre et du Sud. En ce qui concerne le district de Mexico, c’est une situation assez classique dans les pays du Sud, y compris dans les pays émergents, groupe auquel appartient le Mexique : les capitales concentrent des activités et des équipements qui assurent à leurs habitants un niveau de développement plus élevé que le reste du pays. Le cas des États du Nord et de façon plus remarquable le Nouveau Léon et la Basse-Californie est révélateur d’une autre donnée qui est absente du croquis et pourrait aider à mieux comprendre ce phénomène : la proximité des États-Unis et la mise en place il y a plusieurs décennies d’une économie transfrontalière qui assure des emplois et des revenus aux habitants de l’État de Sonora, de Chihuahua ou des autres qui jouxtent les États-Unis. Des noms de villes jumelles de part et d’autre de la frontière très évocateurs font défaut ici : Laredo/Nuevo Laredo, Nogales/Nogales…Des liaisons étroites se sont instaurées à l’intérieur de ces binômes entre maquiladoras et bureaux de gestion qui rendent plus floue la limite Nord/Sud. Toutefois, pour confirmer cette observation, il serait utile de pouvoir consulter les IDH des États voisins de la frontière du côté des États-Unis. Les États de la presqu’île du Yucatan, quant à eux, bénéficient, mais pour des raisons différentes de liens économiques importants avec les États-Unis et le Canada : leurs atouts touristiques qui en font des destinations privilégiées, où la ville de Cancun joue le rôle de pôle attractif. Les États du Sud, en retrait sur le plan du développement, le sont aussi sur le plan d’une « périphérie » des ÉtatsUnis : ils sont davantage consacrés aux activités agricoles dont les revenus sont plus faibles et trop éloignés de la frontière, ce qui les exclut du système des maquiladoras. Ainsi, l’IDH global d’un pays comme le Mexique est-il à nuancer et à mettre en comparaison avec d’autres territoires dans le monde qui sont eux aussi concernés par cette limite Nord/Sud très mouvante.
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