Le Technopôle Du Plateau De Saclay
Compte Rendu : Le Technopôle Du Plateau De Saclay. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Saly • 15 Mai 2013 • 1 436 Mots (6 Pages) • 1 289 Vues
I-/ Etude de cas sur un territoire de l’innovation : le technopôle du plateau de Saclay
La capacité d’innovation est un élément-clé de la croissance économique d’un pays développé comme
la France. En effet, en raison des coûts de production relativement élevés, la compétitivité
internationale de l’économie française repose sur des tâches de conception, d’organisation de la
production et de valorisation de nouveaux produits plutôt que sur la fabrication de biens manufacturés
de consommation courante.
www.cluster-paris-saclay.fr
1. Situation et caractéristiques du plateau de Saclay, territoire de l’innovation
1/ Où se situe le plateau de Saclay ? (1 p 144)
Le plateau de Saclay se situe dans la région Ile-de-France, dans les départements de l’Essonne
(Nord) et des Yvelines (Sud-Est) au Sud de Paris, sur la communauté d’agglomération du plateau de
Saclay et la communauté de communes du Grand Parc. Il est localisé dans le cône de l’innovation
formant un triangle entre Paris, Saint-Quentin-en-Yvelines et Sénart.
2/ Après avoir défini ce qu’est l’innovation, montrez que le plateau de Saclay est un territoire de
l’innovation. (3,4 p 145 et 6,7 p 147)
L'innovation est l'un des principaux moyens pour acquérir un avantage compétitif en répondant aux
besoins du marché. Innover, c'est créer de nouveaux produits, développer des produits existants, mais
aussi, optimiser son système de production, adopter les dernières technologies issues de la
recherche.
Le plateau de Saclay est un territoire de l’innovation car c’est un technopôle, c’est-à-dire un espace
productif spécialisé dans les hautes technologies associant industrie de pointe et recherche. Il dispose
aussi d’une main d’œuvre qualifiée, de réseaux de communication rapides et d’un cadre de vie de
qualité. Il se situe près de grandes agglomérations pour bénéficier des services qu’elles lui offrent.
Il abrite des clusters (regroupements, dans un même bassin d’emploi, d’entreprises du même secteur,
à la fois concurrentes et complémentaires, avec des fonctionnements en réseau). Par exemple, celui
d’Opticsvalley est créé en 1999. Il doit fédérer et animer la communauté de l’optique, de l’électronique
et du logiciel avec pour objectif final le développement économique et la création d’emplois en Ile-deFrance. Il comprend 11.000 entreprises, 43.000 salariés, 240 laboratoires de recherche et 40
établissements d’enseignement supérieur. Il est géré, à la fois, par les entreprises, les établissements
d’enseignement supérieur, les CCI, les collectivités territoriales et l’Etat.
Les domaines de compétences du technopôle sont les nanotechnologies, les véhicules du futur, les
sciences et technologies de l’information et de la communication (STIC), l’énergie, le climat et
l’environnement, l’optique et les lasers, les sciences du vivant et de la santé, la biologie l’agronomie et
l’aéronautique.
Il compte 12.000 chercheurs (soit 10% des effectifs nationaux de la recherche publique et privée), 160
laboratoires (publics : CNRS… et privés : Danone, Thalès…), 23.000 étudiants (Université Paris Sud
XI et 7 grandes écoles comme Polytechnique, Supélec), 4.000 entreprises et des pôles de
compétitivité (Move’o, Medicen et Cap digital) dont un mondial (System@tic). Ce dernier, créé en
2005, est spécialisé dans l’automobile et les transports, les logiciels libres, les télécoms… Il regroupe
sur le plateau des entreprises (125 grandes entreprises et 240 PME), des établissements
d’enseignement supérieur et d’organismes de recherche publics ou privés qui ont vocation à travailler
en synergie pour mettre en œuvre des projets de développement économique pour l’innovation.
Enfin, le technopôle accueille des plates-formes scientifiques et technologiques facilitant les
collaborations : Soleil, Digiteo, Nano’innov, Nanoscience, Neurospin… 2. Les facteurs de localisation d’un territoire de l’innovation
3/ Quels sont les acteurs qui participent au développement du technopôle? (2 p 144, 4 p 145 et 10, 11
et 12 p 148)
L’Etat-aménageur a, dans les années 1950, souhaité attirer des activités liées à la recherche et
difficiles à insérer dans le tissu dense de Paris sur le plateau de Saclay qui bénéficie d’espace (longue
tradition agricole).
De 1960 à 1990, on assiste à un desserrement des entreprises parisiennes vers la petite puis la
grande couronne. Le plateau de Saclay se transforme, donc, et accueille de grandes entreprises et
des PME, des établissements d’enseignement supérieur, des laboratoires de recherche privés et
publics, des pépinières d’entreprises…
Les collectivités locales et notamment le département de l’Essonne œuvrent à son aménagement
(infrastructures de transport, équipement, rénovation et réhabilitation urbaines…). Le Conseil Régional
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