La décision De Livrer Bataille à Marathon

Définitions

Erétrie (ligne 1) : cité située dans la partie centrale de l’Eubée, à 15 km environ de Chalcis. C’est un grand centre marchand dès le VIIIème siècle av. JC. Elle joue un rôle essentiel dans la colonisation grecque. Elle affirme aussi sa présence dans certaines îles des Cyclades. Lors de la révolte ionienne, la cité a apporté son aide aux milésiens, ce qui explique qu’elle fut le premier objectif des Perses en 490 av. JC. Elle est prise d’assaut, son temple principal incendié et une partie de sa population déportée en esclavage. En 446 av. JC, Erétrie est soumise à la domination athénienne et paie le tribut.

Marathon (ligne 3) : important dème de la côte nord-est de l’Attique, contrôlant une longue plaine fertile le long d’une baie profonde, protégée à son extrémité nord et reliée à Athènes par une route principale passant au sud du mont Pentélique.

Hippias (ligne 4) : fils aîné de Pisistrate. Tyran d’Athènes de 528 à 510 av. JC. Il gouverne dans un premier temps avec douceur, mais son règne s’endurcit au fur et à mesure. L’assassinat de son frère Hipparque en 514 av. JC le laisse seul aux commandes. Chassé de la cité par une intervention spartiate menée par Cléomène Ier, il se réfugie à la cour du roi perse Darius Ier. Il est présent aux côtés des forces perses lors de la bataille de Marathon en 490 av. JC.

Dix stratèges (ligne 6) : stratège, magistrat civil dont la charge inclut la conduite des affaires militaires. A Athènes, il y en a dix (un par tribu). Un stratège est surtout un homme politique, dont l’expérience militaire est souvent limitée.

Miltiade (ligne 6) : membre de la famille noble des Philaïdes d’Athènes. Miltiade le Jeune (~550-489 av. JC). Il fut envoyé en Thrace en 524 av. JC par Hippias pour reprendre possession de l’empire qu’un de ses parents avait laissé aux mains des Thraces. Après la répression de la révolte ionienne en 494 av. JC qu’il avait soutenue, il revient à Athènes en 493 av. JC. Malgré l’opposition des Alcméonides, il devient un homme politique important. Lors de la bataille de Marathon, il est stratège sous le polémarque Callimaque. Il fut l’architecte de cette victoire athénienne. Après l’échec de la prise de Paros en 489 av. JC dont il avait la charge, il fut mis en accusation par Xanthippe et condamné à verser une amende de cinquante talents. Il meurt en prison de suites de ses blessures lors ce combat.

Kimon/Cimon (ligne 6) : Père de Miltiade et fils de Stésagoras.

Stésagoras (ligne 7) : grand-père de Miltiade.

Hippocratès (ligne 7) : père de Pisistrate, et grand-père d’Hipparque et d’Hippias.

Mèdes (ligne 9) : habitants de la Médie, région montagneuse du sud-ouest de la mer Caspienne. Elle fut pendant un siècle la capitale d’un empire mède dont la capitale était Ecbatane. Apparentés aux Perses, ils furent le premier peuple à se révolter contre la domination assyrienne. Le fondateur de leur empire au début du VIIème siècle av. JC était Déiocès. Son fils et son petit-fils lui succédèrent. Ce dernier prit la capitale assyrienne Ninive en 612 av. JC. Le fils de Cyaxare (Astyare) fut battu et fait prisonnier par son vassal Cyrus, roi des Perses. A partir de 549 av. JC, les Perses devinrent le peuple dominant.

Polémarque (ligne 11) : archonte polémarque. C’est un des dix archontes d’Athènes. Il est nommé chaque année. A l’origine, c’est le commandant en chef de l’armée. Après 487 av. JC, les archontes sont désignés par tirage au sort et le commandement militaire est transféré aux stratèges. Les pouvoirs du polémarque sont limités à certaines fonctions judiciaires et rituelles. Il s’occupe de certains sacrifices et des procès qui impliquaient des personnes qui n’étaient pas citoyens d’Athènes.

Harmodios et Aristogiton (ligne 15) : deux amants qui tuèrent Hipparque en 514 av. JC. L’histoire veut qu’Hipparque se soit arrangé pour que la sœur d’Harmodios fût insultée publiquement après qu’Harmodios eut refusé les avances d’Hipparque. Harmodios tentèrent alors de renverser la tyrannie ; mais ils échouèrent et furent exécutés. Ils furent honorés plus tard comme s’ils avaient réussi, et une statue fut érigée en leur honneur

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