La biogéographie

PuBiogéographie

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Introduction

Biogéographie : répartition du vivant sur la planète, selon deux aspects : purement descriptif (cartographier la répartition d'une espèce) et explicatif (pourquoi trouve-t-on cette espèce ici).

La répartition du vivant sur la planète est l'objet d'une science : la chorologie. La chorologie délimite les zones de répartition où les espèces se localisent de manière spontanée (sans action de l'homme). Elle étudie les différents groupes vivants sur la terre.

On cartographie aussi bien la répartition des familles, genres, espèces,...

Taxon : l'une ou l'autre unité de la classification du vivant, on parle aussi d'unité taxonomique.[pic 1]

La taxonomie inventorie et classe les espèces.

Classification complète du vivant :

Division → Classe → Ordre → Famille → (Tribu) → Genre → Espèce → Sous-espèce → Variété

Quand la chorologie s'intéresse aux espèces végétales (flore) on parle de phytogéographie. Quand elle parle d'espèce animale (faune) on parle de zoogéographie.

On peut travailler au niveau des individus ou en approchant le vivant par l'intermédiaire des écosystèmes, c'est l'objet de l'écologie (= biocénologie).

Le premier soucis du biogéographe c'est de délimiter les zones occupées par des espèces, les aires de répartition. Il faut cartographier ces surfaces où l'espèce vit de manière spontanée.

Les aires de répartition

Les aires de répartition ne sont pas vraiment continues, il y a des zones de vide. Pour délimiter une aire de répartition, on trace une ligne qui entoure toutes les zones où l'on retrouve l'espèce spontanément.

Les aires peuvent être continues (une seule grosse tâche) ou discontinues (plusieurs tâches différentes). Il ne peut pas y avoir d'échanges génétiques entre les différentes parties d'une aire de répartition discontinue.

Aire de répartition cosmopolite

Aire de répartition cosmopolite : l'aire de répartition du taxon recouvre la totalité de la surface du globe.

Les espèces cosmopolites ont une grande capacité d'adaptation.

Exemples : homme, chat, mouche, rat, adventices (= mauvaises herbes), fétuque.

Sur 160 000 espèces de plantes seulement 25 ont une aire de répartition qui dépasse 50% des terres émergées.

Le cosmopolitisme se retrouve souvent aux espèces liées à l'homme.

Aire de répartition zonale

Aire de répartition zonale : l'air de répartition est fonction des climats.

Il existe par exemple les aires de répartition circumtropicale ou circumboréale.

On parle d'espèce circumtropicale si on retrouve cette espèce dans toutes la zone de tropicale tout autour de la Terre.

Aire de répartition disjointe

Aire de répartition disjointe : on retrouve des individus du même groupe à différents endroits sur Terre, mais ces groupes sont suffisamment éloignés pour qu'il ne puisse pas y avoir d'échanges génétiques entre les différentes parties.

On peut expliquer les aires disjointes par la dérive des continents, suivie d'une différenciation génétique qui fait apparaître des variétés, des sous-espèce puis une barrière génétique. On peut aussi les expliquer par une modification des conditions environnementales.

Aire endémique

Aire de répartition endémique : aire liée à l'apparition à une époque plus ou moins reculée d'une barrière d'isolement qui interromps les relations entre deux éléments d'une même flore ou d'une même faune.

L'élément qui se trouve séparée va alors évolué en vase clos sous l'effet des pressions de son environnement et il va progressivement se différencier du taxon d'origine.

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