La Mort D'Hitler
Commentaires Composés : La Mort D'Hitler. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar joss73 • 1 Mai 2014 • 1 384 Mots (6 Pages) • 862 Vues
Adolf Hitler est décédé le 30 avril 1945,
Les derniers jours d'Adolf Hitler se déroulèrent à Berlin, au Führerbunker, où il avait pris ses quartiers le 16 janvier 1945. Totalement coupé de la réalité, oscillant entre l'espoir chimérique d'une victoire sur l'Armée rouge et des pulsions autodestructrices, il assista, impuissant, à la prise de la capitale par les forces soviétiques et à la trahison de certains de ses proches, avant de décider de mettre fin à ses jours. La cause généralement acceptée de la mort d'Adolf Hitler, le 30 avril 1945, est le suicide par balle, son épouse Eva Braun s'étant empoisonnée au cyanure. Les circonstances exactes du suicide du Führer, l'identification et le sort réservé à sa dépouille restent cependant controversés.
« L'Allemagne est et demeure le pays de la loyauté. [...] Jamais l'Histoire ne pourra dire qu'en ce moment crucial un peuple abandonna son chef, ni qu'un chef abandonna son peuple. C'est cela la victoire ! »
— Joseph Goebbels, allocution radiodiffusée du 19 avril 1945 à l'occasion de l'anniversaire de Hitler1.
Après avoir quitté son quartier général de l'AdlerhorstN 1 (le « nid de l'aigle »), à Ziegenberg près de Francfort-sur-le-Main2, Adolf Hitler s'installe au Führerbunker de Berlin le 16 janvier 19453. À cette époque, il est physiquement diminué, de plus en plus négligé dans sa tenue vestimentaire, souffrant d'un affaiblissement de la mémoire, d'une totale incapacité à se concentrer et de fréquentes absences4. C'est là qu'il apprend le déclenchement de la phase finale de l'offensive soviétique sur Berlin, le 16 avril 19455,N 2. Le lendemain, lors de la conférence de situation quotidienne, il affirme que « les Russes vont connaître devant Berlin la plus sanglante défaite de tous les temps », suscitant le scepticisme de son entourage6.
Le 19 avril 1945 au soir, Hitler semble hésiter entre deux options : rester à Berlin ou se rendre dans l'Obersalzberg pour prendre personnellement le commandement de la zone Sud. D'après Joachim Fest, c'est Joseph Goebbels, ministre de la propagande, qui le convainc de rester dans la capitale, seul endroit où « il pourrait remporter une ultime victoire en donnant par sa mort un exemple moral au monde entier7 ».
Jour d'anniversaire[modifier | modifier le code]
Le 20 avril 1945, sur le coup de minuitN 3, et malgré les instructions données par Hitler, qui ne souhaite recevoir personne, les membres de son entourage présents dans le Bunker viennent le féliciter pour son cinquante-sixième anniversaire, ne suscitant aucune réaction du Führer, qui, « s'efforçant plus que jamais de dissimuler le tremblement dont son bras gauche était agité8 », leur tend « une main molle » et les écoute « d'un air hébété » ; ces vœux sont suivis, en début de matinée, par ceux des chefs militaires venus pour la première réunion de la journée9. Hitler va se coucher vers neuf heures et demande qu'on le réveille à quatorze heures9,N 4.
En début d'après-midi, Hitler remonte dans les jardins de la chancellerie, dévastés par les bombardements, afin de passer en revue diverses unités participant à la défense de Berlin9, dont des membres des Jeunesses hitlériennes, certains étant décorés de la Croix de fer à cette occasion10. « Ce fut sa dernière apparition en public, et la dernière fois qu'il fut photographié officiellement11 ».
La conférence de situation de l'après-midi regroupe notamment le Reichsmarschall Hermann Göring, chef de la Luftwaffe, Joachim von Ribbentrop, ministre des affaires étrangères, l'amiral Karl Dönitz, chef de la Kriegsmarine, Ernst Kaltenbrunner, chef du RSHA, Albert Speer, ministre des armements et de la production de guerre, Wilhelm Keitel, chef de l'OKW, Alfred Jodl, chef des opérations de l'OKW et Hans Krebs, chef d'état-major général de l'armée de terre ; Hitler leur annonce « qu'il resterait à Berlin jusqu'à la dernière minute, et, à ce moment seulement, s'envolerait vers le sud10 ». Il fait des adieux pleins d'affection à Dönitz, chargé d'organiser la résistance dans le Nord de l'Allemagne, mais traite Göring, « qui prétendait aller organiser la résistance en Bavière », de manière particulièrement distante10, voire glaciale12 ; il lui accorde toutefois la permission de gagner l'Obersalzberg6. Sous des prétextes
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