L 'indégénat

1. Grâce aux schémas p.118, nous pouvons remarquer qu’il existe de nombreuses inégalités entre les Européens et les indigènes en Algérie :

Tout d’abord, les enfants indigènes sont beaucoup moins nombreux à être scolarisés dans l’enseignement primaire en 1911 en Algérie que les enfants Européens.

En effet, sur 155 275 enfants scolarisés dans l’enseignement primaire en 1911, seulement 40 858 d’entre eux sont indigènes pour 114 417 Européens.

Les enfants indigènes ne représentaient donc qu’environ ¼ des élèves scolarisés en primaire en 1911.

De plus, les salaires quotidiens en 1934 à Serif sont, eux aussi, très inégalitaires entre les Européens et les indigènes.

Effectivement, les tailleurs de vignes indigènes ne gagnaient que 12 à 14 francs par jour pendant que les Européens gagnaient 24 francs par jours.

De même, les jardiniers indigènes gagnaient 8 à 12 francs par jour pour 16 à 18 francs par jours pour les Européens.

Les salaires quotidiens des indigènes étaient donc toujours inférieurs à ceux des Européens.

Finalement, en 1934, les indigènes possédaient plus, mais de plus petites propriétés agricoles que les Européens qui possédaient moins, mais de beaucoup plus grandes propriétés agricoles.

En effet, les indigènes possédaient 75 % des terres algériennes mais la taille moyenne de leurs exploitations était de 17 ha pendant que les Européens possédaient 25 % des terres algériennes mais la taille moyenne de leurs exploitations était de 109 ha.

Nous pouvons donc conclure que, en Algérie au XXème siècle, les indigènes étaient considérés comme moindres que les Européens.

1. a) « L’indigénat, c’est un système de répression qui, sous prétexte de discipline, frappe l’indigène dans sa liberté, dans sa fortune, dans ses droits les plus essentiels. »

b) « L’indigène comparaît devant l’administrateur ou le maire, qui lui inflige le châtiment qui lui plaît. »

c) Cela entraine « des sentiments de rancune et d’hostilité » chez ces populations indigènes.

1. D’après le document, en 1911, les indigènes n’ont pas de place, à l’inverse des « juifs et des fils d’étrangers », dans la politique et la citoyenneté française en Algérie. Les indigènes n’ont pas le droit de vote et sont « privés de représentation ou du moins ne possèdent qu’une représentation absolument dérisoire ».

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