L'immigration clandestine est un enfer sur terre

L’immigration clandestine est un enfer sur terre

Présentation des personnages :

Les deux migrants dont j’ai décidé de relater l’histoire sont Émile et Élie et tous les deux sont Camerounais. Émile est un jeunehomme de dix-neuf ans qui ne compte aucun diplôme et qui est parti de son pays à seize ans, il y a déjà trois ans. Élie lui a vingt-quatre ans et était footballeur professionnel quand il vivait au Cameroun. Ils partent tous les deux du Cameroun en 2010 et se rencontrent au Tchad. Ils continuent ensuite leur périple à deux par la Libye ( Mourzouq ) là où ils sont depuis trois ans. C’est là-bas que le documenaire commence. Afin de financer la suite de leur « voyage » ils deviennent maçons.

Pourquoi quittent-ils ? :

Les deux pauvres hommes quittent évidemment leur pays d’origine afin d’atteindre l’Europe et d’avoir une nouvelle, meilleure, et différente vie mais ils ont aussi des motifs personnels. Pour Élie, la raison personnelle de son exode est qu’il veut devenir footballeur professionnel en Europe. Pour Émile, c’est l’envie de liberté, d’expression ou d’acte, la réussite humaine, l’emploi ainsi que le « show-business » qu’ils le mène vers le continent Européen.

Les obstacles et risques qu’ils rencontrent :

Sur leur chemin, nombreux seront les difficultés, et cela dès le commencement. La première étape de leur long trajet est de parcourir 3500 km à travers le désert Libyien et ses routes de terre et les risques qui s’y trouvent comme l’interpellation policière ou encore la rencontre avec des Talibans afin d’arriver à Sabha. Une fois arrivés là-bas, plusieurs événements malheureux arrivent. Premièrement, le deuxième passeur qu’ils attendaient n’arrive pas ( ce qui est malheureusement courant ), ensuite, la personne qui les héberge les fait travailler tels des esclaves en échange d’une maigre récompense. Par la suite, entre autres à cause de la guerre et des affrontements qui subsistent dans cette ville, il n’y a plus de chauffage et les conditions sont terribles. Après avoir trouvé un autre passeur, ils vivent des choses horribles comme de multiples étapes interminables, de la torture, des vols, de l’esclavage et bien plus. Une fois qu’ils arrivent à Tripoli, la dernière ville au sud de la Méditerrannée qu’ils espèrent fréquenter, ils payent un leur passage en bateau avec l’argent qu’ils ont récoltée durant cinq mois sur des chantiers. Une fois dans ce bateau, les risques sont nombreux. Par exemple, l’interception du bateau par les policiers, les problèmes de santé dans le bateau à cause de la chaleur ou de l’insalubrité de la cale ou même du pont, les moyens du passeur pour se guider et l’absence de gilets de sauvetage. Une fois repérés, mis hors de danger et placés dans des camps de réfugiés en Italie, l’attente afin d’une examination de leurs demandes de papiers les oblige à fuire le camp et donc reprendre la route. Ils n’ont presque pas pû atteindre Rome en raison de leur absence de passeport mais ils ont contourné le système par les bus voyageurs. Finalement, une fois arrivés à Paris, le cauchemar continue car il faut qu’ils se trouvent un toît et des moyens pour survivre dans la rue.

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