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L'historien et les souvenirs de la guerre d'Algérie

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Par   •  14 Décembre 2014  •  Commentaire d'oeuvre  •  333 Mots (2 Pages)  •  688 Vues

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L’historien et les mémoires de la Guerre d’Algérie

La guerre d’Algérie (1954-1952) a laissé dans la mémoire française comme dans la mémoire algérienne des traces profondes. Les témoignages de soldats français ou de membre du FLN (Front de libération nationale), d’hommes politiques, d’intellectuels se multiplient depuis l’époque même de la guerre. Cependant, la fermeture des archives a entravé le travail de recherche des historiens sur la question.

Il faut faire la différence entre la mémoire : qui désigne l’ensemble des souvenirs d’un individu ou d’une communauté par rapport au passé, cette mémoire est subjective. Cette mémoire peut être sélective en effaçant certains évènements.

Il existe aussi des mémoires collectives. Le travail de l’historien est différent car il relève de l’Histoire une science humaine qui tend vers l’objectivité. L’historien a besoin de sources : orales, écrites, archéo pour écrire l’histoire du passé. Il doit confronter les documents et faire preuve d’esprit critique. Le verrouillage des archives jusqu’aux années 90-2000 (il faut en général 30 ans pour l’ouverture d’archives) a d’une part ralenti le travail des historiens mais par depuis 1990, on assiste à la multiplication des travaux scientifiques sur la question. On se doit de relever les travaux de l’historien Benjamin Stora et de Mohammed Harbi intitulé La guerre d’Algérie, 1954_2004 : la fin d’une amnésie.

Le pb de cette question : ce conflit tragique se traduit dans des représentations partisanes qui se heurtent dans une guerre des mémoires. En effet, cet enjeu mémoriel compte de nombreux acteurs : La France et l’Algérie en tant que nations, les anciens combattants français et algériens, les français rapatriés d’Algérie (les pieds Noirs) et les Algériens resté fidèle à la France et contraints au départ (les harkis). Autrement dit, la mémoire du conflit est particulièrement vivante et sensible.

Quel rôle les historiens ont-ils joué dans l’évolution de la mémoire de la guerre d’Algérie en France ?

Pourquoi la France et l’Algérie rencontrent-elles des difficultés à forger une mémoire commune autour de la guerre qui les a opposé ?

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