L'agrobusinesse En Amerique
Fiche de lecture : L'agrobusinesse En Amerique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar chanel95 • 11 Mai 2015 • Fiche de lecture • 310 Mots (2 Pages) • 541 Vues
Pour avoir un secteur agricole jouant un rôle aussi important dans l'économie du pays, les États-Unis ont du «sacrifier» une grande partie de leur patrimoine naturel. En effet, ils ont libéré de l'espace en déboisant, ils polluent les rivières et causent l'érosion des sols, ils utilisent des moyens qui étendent leurs conséquences dévastatrices à tout le monde avec la dégradation de la couche d'ozone, avec la fonte des glaces et bien sûre avec l'élévation du niveau de la mer.
Toutes ces dégradations environnementales dans un but lucratif puisqu'aux États-Unis, l'agriculture et l'un des secteurs les plus prospères. Certains de ses états seraient, s'ils avaient été un pays une puissance agricole. Les États-Unis exportent à travers le monde pour des milliards de dollars par an de produits agricoles : c'est l'agrobusiness.
L'agriculture intensive est celle qui rapporte le plus aux États-Unis puisqu'elle est utilisée grâce à ses rendements qui sont très élevés par hectar. L'Europe peut être considérée comme un «client» important pour les États-Unis puisqu'elle importe un plus de 5% des exportations (agricoles) américaines.
« Le comté de Monterey est aujourd’hui un des tout premiers comtés viticoles de l’Etat avec 18300 hectares. Pourtant ce vignoble a moins de trente ans. Il a été construit dans les années 1970 par une poignée de groupes agro-alimentaires et de sociétés d’investissement agricoles qui, faute de trouver des terres disponibles dans les vallées prestigieuses du nord de la baie de San Francisco, ont créé de toutes pièces d’immenses domaines dans cette vallée de la Salinas traditionnellement vouée à la production légumière.
Dans ce comté qui n’avait que quelques hectares de vignes en 1960, on a planté des millions de nouveaux ceps, portant la superficie du vignoble à 10000 hectares dès 1975. Le tiers a été mis en œuvre par trois sociétés, émanations de conglomérats alimentaires ( sagrams et National Distillers) et d’une société d’assurances de Boston associant de riches partenaires à la recherche d’investissements défiscalisables. »
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