L'Egypte et l'eau
Étude de cas : L'Egypte et l'eau. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar BenCo • 18 Janvier 2018 • Étude de cas • 587 Mots (3 Pages) • 3 204 Vues
Le Nil peut-il encore assurer les besoins en eau de l’Égypte
A. Le Nil, ressource essentielle pour l’Égypte
L’Egypte est contrainte de mettre en culture des terres conquises sur le désert pour pouvoir satisfaire les besoins alimentaires des 80 millions d’Egyptiens. L’Egypte est considérée comme un don du Nil depuis l’Antiquité car l’Egypte est entièrement dépendante de celui-ci. Les principales villes d’Egypte sont en bordures du Nil comme le Caire, tous les moyens sont mis en place pour tirer encore plus profit de cet avantage naturel (barrages, canaux, etc.) Mais l’Egypte est aussi dépendante aux crus importantes du mois de Juin à Octobre, entrainant des inondations chaque année des terres agricoles. En Égypte, l’accès à l’eau constitue encore un défi car la majeure partie du territoire est désertique. De plus, la pluie est très rare ce qui entraine une impossibilité de faire de l’agriculture standard. À cause de la croissance rapide de la population, l’Égypte risque de ne pas pouvoir assurer l’accès à l’eau pour tous, en sachant qu’à l’heure actuelle, des millions d’Égyptiens n’ont pas encore accès à l’eau. L’eau est accessible en Egypte grâce au Nil qui irrigue les campagnes avoisinantes à l’aide de ces nombreux canaux, ce qui permet de faire de l’agriculture et de produire des céréales comme le blé et du coton. Mais l’eau est une ressource précieuse en Egypte, elle n’est pas accessible à toute la population, en effet, plusieurs millions d’habitants n’ont pas accès à l’eau potable.
B. Des aménagement de grande ampleur
Pour les besoins de ses habitants, l’Égypte a fait certains aménagements : le barrage d’Assouan permet, par exemple de lutter contre les inondations en régulant le cours du Nil. La création de canaux, à permis de transformer des zones désertiques en zone irriguées. l’Egypte a transformé le paysage afin qu’il soit de moins en moins désertique mais plus vert, à l’aide du système d’irrigation qui a permis de reverdir le désert afin de le rendre cultivable. Ces projets suscitent de nombreuses critiques ainsi que des inquiétudes chez les citoyens : d’après de nombreuses études, le barrage d’Assouan ne laisserait pas passer assez de limon, un engrais naturel produit par le Nil. Les terres ne sont donc pas assez fertilisées naturellement. Pour obtenir un rendement satisfaisant, les agriculteurs doivent avoir recours aux fertilisants chimiques polluants le sol. L’eau du Nil est utilisée pour satisfaire les besoins en eau de la population égyptienne ainsi que pour cultiver de plus en plus de zones de désert afin de rendre l’agriculture possible en Égypte.
C. De nouvelles batailles pour l’eau ?
Les eaux du Nil sont très convoitées par l’Ethiopie et par l’Egypte. En effet, ces deux pays sont en profond désaccord à cause de la construction d’un barrage qui permettra à l’Ethiopie de se développer. Les pays riverains essaient d’éviter une guerre pour l’eau en ayant créé, en 1999 l’Initiative du Bassin du Nil. Celle-ci permet un développement socio- économique durable pour une utilisation équitable des eaux du Nil. Elle regroupe 9 pays qui sont le Burundi, l’Egypte, l’Ethiopie, le Kenya, l’Ouganda, la République
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