L'Antiquité

1 ERE PARTIE : INTRODUCTION A L’HISTOIRE ANCIENNE

Introduction : Antiquité : plus longue période historique. (3000 av JC : 1eres écritures en Mésopotamie. Fin Antiquité : 476 chute de l’empire romain). Il y a histoire du moment qu’il y a témoignages écrits. Notions occidentales fondées sur histoire M. Orient et bassin méditerranéen, permet de poser les bases du monde occidental. (Plans, structures politiques, religions, architectures).

QUELQUES ELEMENTS CHRONOLOGIQUES :

GRECE : 2200 av JC : arrivée des grecs dans la péninsule. Migrations indo-européennes.

1650-1100 av JC : période mycénienne. 1ère forme d’écriture linéaire (linéaire B)

1100-900 : siècles obscurs. Pas de traces écrites.

900-500 : période archaïque. Retour écriture, 1ère œuvres littéraires (Homère)

500-323 : période classique (mort Alexandre le Grand). Puissance des cités grecques. Apogée culturelle et démographique.

323-31 : période hellénistique. Extension civilisation grecque. Défaite à Actium de Cléopâtre, disparition dernier royaume grec.

ROME : 753 av JC : fondation mythique de Rome. Date conventionnelle fixée par les romains.

616 av JC : début de la monarchie étrusque. Succession de plusieurs rois.

509 av JC : fondation de la République. Pas de monarques.

27 av JC : début du principat d’Auguste, fin de la République, début de l’empire. Guerres civiles : fin République.

337 : conversion empereur Constantin au christianisme. Evènement majeur, portée très importante, assure au christianisme une expansion énorme.

476 : fin empire romain d’occident. Trop d’invasions barbares.

(1453 : fin empire romain d’orient : empire byzantin, à cause d’invasions turcs.)

I. UN MONDE DE CITES

A. Le modèle de la « polis »

1. Qu’est-ce qu’une cité ?

Polis : cité. Métropole : cité mère. Cité en tant que structure politique. Cité : structure gréco-romaine. Mais pas exclusivement (phéniciens connaissaient les cités, ville de Carthage : cité). Modèle apparu en Grèce. Va durer jusqu’à la fin de l’empire romain. Aristote : « collectivité de citoyens » réunis par « un parti-pris des choses » : choix commun entre les hommes d’organisation commune. Polis : communauté des hommes qui font la cité, les hommes suivent les mêmes lois, les mêmes règles.

3 caractères :

1. « politeia » de la cité : système politique pour grecs. Hérodote définit différents régimes : régimes du grand nombre : démocratie (pouvoir au peuple) et anarchie (pas de commandement, de pouvoir. Pour les grecs, l’anarchie est le désordre). Régime du petit nombre : aristocratie (gouvernement des meilleurs, « biens-nés ». Noblesse) et oligarchie (petit nombre de personnes au pouvoir). Régime d’un seul : monarchie (pouvoir pour un seul, ici monarchie héréditaire) et tyrannie (chef de nature despotique, qui exerce tout seul le pouvoir qu’il a pris par la violence, pas chef de droit). Aristote dans La Politique : Bons régimes : aristocratie, monarchie, politie (démocratie modérée. Pourvoir pas à l’intégralité du peuple). Mauvais régimes : oligarchie, tyrannie, démocratie. Un bon régime doit rechercher le bien commun de la cité, intérêt général des hommes. Mauvais régimes défendent les intérêts d’un seul homme ou d’un groupe de personnes seulement. Aristote se méfie d’un pouvoir donné à tout le peuple. Le pouvoir devrait être confié aux citoyens soldats (Athènes).

2. territoire, espace formé d’un noyau urbain plus ou moins dense, entouré de remparts, partiellement ou entièrement, d’une acropole dominant la ville « cité haute », d’une agora (marché, lieu de réunion, forum de rencontre). Autour de l’espace urbain, il y a la chora qui est un espace rural, campagnes autour de la ville avec des champs cultivés, des faubourgs, des bourgades. La chora assure la subsistance de la cité car la cité veut être autarcique. La chora est un territoire qu’il faut défendre car les campagnes nourrissent la cité.

3. La cité est une entité souveraine qui doit être politiquement indépendante. Chaque cité possède son armée pour défendre son territoire. L’armée est formée des citoyens. La cité gère ses propres relations avec l’extérieur, possède sa propre diplomatie, sa propre monnaie (c’est un petit Etat à part entière). La monnaie est très importante. C’est une monnaie métallique inventée par les Grecs. (VIIIème siècle av JC, époque Odyssée, Iliade), la monnaie porte le symbole de la cité et est un moyen de conversion entre les différents cités (selon le poids du métal) pour les marchands, dans les ports grecs.

2. Question de l’émergence des cités

1. Aristote étudie Athènes, plus il remonte dans le temps, moins son récit est fiable (IVème siècle av JC).

2. Documents épigraphiques (inscriptions anciennes sur pierre) VIIème siècle av JC en Crète (inscription de Dreros) « voici ce qu’a décidé la polis ». On est donc certain d’une cité en Grèce. Mais réalité cité antérieure à ce texte.

3. Il y a des indices dans l’Iliade et l’Odyssée ; ouvrages écrits par Homère au VIIIème siècle av JC. Mais problème car c’est un témoignage littéraire, la source n’est pas très fiable, les personnages sont mythologiques, les époques sont mélangées, il y a des éléments poétiques et imaginaires, mais il y a mention des cités grecques qui ont participé à la guerre de Troie, et il y a une description d’Ithaque la cité d’Ulysse. Ce sont donc des indices vagues.

4. Sources archéologiques : apparition des temples. Les temples les plus anciens datent du VIIIème siècle av JC. Ex : temple de Dreros en Crète, le premier temple d’Ephèse. Les temples sont des lieux de culte collectif des divinités. Le dieu du temple protège la cité. Donc s’il y a un temple, il y a une cité. Cimetières (nécropole) antiques. Il y a eu une évolution des nécropoles, au VIIème siècle, rapprochement différents types de tombes, alors qu’avant

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