L'Algérie Avant L'indépendance
Analyse sectorielle : L'Algérie Avant L'indépendance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 12 Janvier 2014 • Analyse sectorielle • 1 163 Mots (5 Pages) • 835 Vues
Les pieds noirs designent les français originaires d'Algérie ou soit les europeens installés en Afriue Français du Nord jusu'a l'independance.Les pieds noirs representent 10% de la population algerienne, soit 1 million , contre 9 pour les Arabes et Kabyles.L'Algérie est française depuis 1948par l'anexion a a République française.Cependant celle ci est divisé entre Arbas t pieds noirs.Les activités des pieds noirs sont le commerce, les activités libérales, les transports, l'agriculure d'exportation. Les Europeens ont apportésrn Algérie, les activités fondés sur l'exploitation des progrès techniues, la division du travail ainsi ue les echange monétaires.Leur mode de vie est fondée sur la culture mediteraneenne, europeenne, catholique et orientale.Les inégalités marquent également la vie économique et sociale. Les emplois de fonctionnaires sont avant tout réservés aux colons. Les meilleures terres, les grandes propriétés sont entre leurs mains. L'éducation, un principe pourtant au cœur de la mission civilisatrice de la métropole, est réservée aux Pieds-noirs : leurs enfants sont tous scolarisés dans le primaire à la différence des jeunes Arabes et Kabyles dont le taux de scolarisation n'est que de 14 %.
Ces inégalités expliquent la naissance précoce d'un mouvement nationaliste (voir fiche L’Empire français au moment de l’Exposition coloniale de 1931). Celui-ci est à l'origine d'une montée de la contestation et de la violence sensibles au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.L'insurrection et le début de la guerre datent du 1er novembre 1954. Le jour de la Toussaint, le FLN organise une vaste action marquée par près de 70 attentats et sabotages en plusieurs points du territoire touchant la population civile européenne et indigène. On parle de la Toussaint rouge. Cette action doit marquer, pour ce mouvement, le point de départ d'un mouvement de libération. L'objectif est clairement annoncé : obtenir l'indépendance.
La lutte s'engage également rapidement contre les Algériens qui n'adhèrent pas à cette violence, à la lutte armée. En 1954, les Algériens sont divisés sur l'attitude à adopter, certains se rangent du côté de la France, d'autres encouragent le nationalisme mais condamnent la stratégie du FLN. C'est le cas par exemple de Messali Hadj, leader du mouvement national algérien créé en 1954 et qui entre en lutte contre le FLN.
L'offensive du FLN se poursuit après ces évènements du 1er novembre. C'est surtout la moitié orientale de l'Algérie qui est touchée. Le 20 août 1955, un massacre d’Européens et de notables algériens modérés a lieu à El Halia. Il entraîne une répression violente de l'armée française. Celle-ci s'engage rapidement dans ce que le pouvoir nomme des « opérations de maintien de l'ordre » mais la répression encourage la résistance et l'audience du FLN ne cesse de croître.
En 1958, le potentiel militaire de l'ALN devient considérable : il atteint environ 50 000 hommes à l'intérieur de l'Algérie et 10 000 hommes à l'extérieur. Ses combattants compensent leur infériorité militaire par une connaissance du terrain et par les complicités croissantes au sein de la population.
2. Une guerre qui ne peut éviter l'indépendance
a. L'engrenage de la guerre
L'échec indochinois, l'obligation de défendre une population européenne et ses intérêts encouragent la métropole à s'engager dans une lutte sans merci contre l'ALN. « L'Algérie c'est la France » déclare Pierre Mendès France. Il est impossible de l'abandonner.
Cependant, les opérations militaires demeurent difficiles à organiser face à un ennemi qui combat en menant des actions de guérilla, en se cachant dans les zones montagneuses. La France doit accroître ses effectifs militaires sur place : ils passent de plus de 56 000 soldats en 1954 à 120 000 en 1956.
C'est à cette date que le président du conseil de la IVe République, Guy Mollet, décide de faire appel au
...