L'Afrique.
Fiche de lecture : L'Afrique.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tatianaloukou • 11 Février 2014 • Fiche de lecture • 392 Mots (2 Pages) • 611 Vues
L'objectif de ce travail n'est pas de répondre de manière tranchée et absolue à cette question cruciale pour le devenir de l'Afrique. Néanmoins, nous voulons apporter notre modeste contribution à ce débat aux vues des évolutions théoriques et empiriques développées quant à ce --qui par ailleurs est loin d'être clos de manière définitive-- sans avoir la prétention de vouloir épuiser le sujet, étant donné une certaine dose de subjectivité et de dogmatisme, si minime soit-elle, dont aucun de nous ne peut totalement se départir sur une question aussi délicate que passionnante.
Il n'est, en effet, un secret pour aucun économiste sérieux que la majorité des économies africaines sont dans un état embryonnaire sur plusieurs plans. La plupart des économies africaines doivent donc pouvoir protéger certain de leur secteurs naissants mais aussi ouvrir au même moment leurs marchés au commerce international, ce à quoi les institutions de Bretton Woods subordonnent largement leur aide financière. Face à un tel dilemme, quel arbitrage pour l'Afrique ? Cette question est essentielle pour mieux comprendre les difficultés que rencontre le continent noir
Ce qui nous est familier n'est pas pour autant commun, disait le philosophe allemand Hegel. Le protectionnisme se définit, en substance, comme une doctrine économique, qui se propose de protéger la production nationale de la concurrence des entreprises étrangères. Cette politique économique est aussi vieille que la civilisation. On la retrouve en Europe chez les mercantilistes des 16 et 17ème siècles avec comme précurseur le Français Antoine de Mont-chrétien. Par ailleurs, le libre-échange renvoie à un système de commerce international reposant sur l'absence de barrières douanières et non-douanières à la circulation des biens et services. Le principe des avantages comparatifs note Gilles Koléda (2008) est le suivant : « L'échange international est générateur de gains lorsque les pays se spécialisent dans la production des biens pour lesquels leurs coûts relatifs de production sont les plus faibles et importent les biens qui supportent les coûts relatifs de production les plus élevés ».
Au stade actuel, protectionnisme est la meilleure protection pour l'Afrique. En fait, les industries africaines sont d'enfance, elles n'ont pas atteint le stade de maturité qui leur permettrait de s'ouvrir au libre-échange au surplus d'une division internationale du travail (OIT) qui leur est défavorable. Où nous avons d'une part le bloc des pays dit riche acheteurs de ces produits de base, ainsi développant leur industrie manufacturière, etc
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