Histoire devoir n°4 La France en ville
Étude de cas : Histoire devoir n°4 La France en ville. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar leopold21000 • 12 Juin 2019 • Étude de cas • 753 Mots (4 Pages) • 509 Vues
Devoir n°4
[Analyse du sujet]
Ce document est une carte à l’échelle nationale, présentant les déplacements domicile-travail en 2010. Elle a été réalisée à partir de données statistiques collectées par l’INSEE, dans le cadre du recensement. Seuls figurent les déplacements d’une commune à une autre, représentant plus de cent personnes.
A partir de cette seule information, la carte permet de montrer l’étalement des villes, la hiérarchie des métropoles et enfin la répartition de la population.
[Problématique]
En quoi ce document permet-il de montrer les caractéristiques principales des villes françaises ?
[Annonce du plan]
Nous verrons tout d’abord qu’il témoigne, à l’échelle locale, du phénomène d’étalement urbain, puis, à l’échelle nationale, qu’il met en évidence la hiérarchie des métropoles et l’inégale répartition de la population.
[Première partie : à l’échelle locale, l’étalement des villes]
La carte permet tout d’abord d’illustrer la transformation des villes françaises à l’échelle locale, à savoir leur étalement. En effet, toutes les moyennes et grandes villes connaissent des flux quotidiens de travailleurs résidant dans des communes proches et venant travailler dans la ville centre. C’est le cas pour des villes d’ampleur différente : Paris connaît ce phénomène aussi bien que Perpignan ou Cherbourg, mais avec un rayon d’influence corrélé à son poids métropolitain.
Ce phénomène a d’ailleurs conduit l’INSEE à redéfinir les critères statistiques permettant de définir la ville : au-delà de la population agglomérée, l’aire urbaine inclut désormais dans une même unité urbaine les communes dont au moins 40 % de la population active travaille dans un pôle urbain (concentrant les emplois). Ainsi, la carte des déplacements domicile/travail pourrait en grande partie se superposer à celle des aires urbaines telles que définies par l’INSEE. Les raisons de l’étalement sont multiples : coût du foncier moindre, désir de posséder un cadre de vie agréable, individualisme (symbolisé par le développement de la maison pavillonnaire, contre l’habitat collectif).
[Deuxième partie : à l’échelle nationale, la hiérarchie des métropoles]
Si toutes les villes françaises connaissent cet étalement urbain et ce pouvoir d’attraction lié à l’emploi, la carte permet aussi de rappeler que ce pouvoir d’attraction est très variable. Schématiquement, les petites villes connaissent des déplacements domicile/travail dans un rayon local (ainsi pour Cherbourg, Limoges ou Ajaccio) tandis que les métropoles régionales ont un rayon d’attraction plus vaste : c’est le cas notamment pour Rennes, Nantes, Toulouse ou encore Grenoble, qui accueille des travailleurs résidant sur le littoral méditerranéen. Enfin, la domination de Paris est très marquée, à la fois à l’échelle du bassin parisien (en Normandie, Picardie, Champagne et dans le Centre) et à l’échelle nationale. Les flux de travailleurs venant de Lille, Nantes ou Toulouse l’attestent. Cela dit, la carte ne reflète pas totalement la hiérarchie des métropoles françaises : ainsi, Lyon apparaît comme moins attractive que Nantes, alors que Lyon est une métropole d’envergure européenne.
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