Fiche Pays: l'Hongrie

FICHE PAYS HONGRIE

La Hongrie est un pays de l’Europe de l’Est. C’est une république parlementaire. Elle est entrée dans l’Union Européenne en 2004. Le pays compte 9 937 628 habitants. Le pays compte 9 937 628 habitants. La capitale du pays est Budapest

.La langue parlée au sein de ce pays est le hongrois et la monnaie utilisée est le forint. L’indice de développement humain s’élève à 0,879, ce qui est un indice élevé. La Hongrie est un pays de l’Europe de l’Est. C’est une république parlementaire qui est entrée dans l’Union Européenne en 2004.

La Hongrie est un pays enclavé. Ses voisins sont l’Ukraine, la Slovénie, l’Autriche, la Slovaquie, la Roumanie, la Serbie et la Croatie.

C’est à la fin de la première guerre mondiale que la République Démocratique Hongroise est proclamée. Elle faisait partie, avant son indépendance, de l’empire Austo-hongrois. Après la deuxième guerre mondiale, elle sera occupée par l’URSS pour ensuite retrouver son indépendance lors de la chute de celui-ci en 1991.

Le tableau ci-dessous récapitule les différentes ethnies et minorités présentes en Hongrie.

Nous pouvons donc voir que la minorité la plus présente au sein de ce pays est la minorité tsigane. La religion la plus représentée en Hongrie est le christianisme : l’église Catholique est majoritaire suivie par les protestants et les orthodoxes. Les autres religions sont très largement minoritaires.

1. Evaluation du risque politique

Avant 2010, le pays voyait une alternance politique entre le centre droit représenté par le forum démocrate hongrois (MDF) puis le Fidesz Union civique hongroise (MPSz) et le centre gauche représenté par le parti socialiste hongrois (MszP) et l’Alliance des démocrates libres (SzDSz). Cela reflétait un certain équilibre des forces politiques.

Mais en 2010, lors des élections législatives, la gauche perd, il y a alors un véritable tournant politique au sein de ce pays (tournant nationaliste). La coalition Fidesz et KDNP (parti démocrate chrétien) remporte la majorité avec 263 sièges au parlement. Le parti socialiste n’en gagne que 59. Et pour la première fois, un parti d’extrême droite, le Jobbik remporte 47 sièges.

Le nouveau premier ministre, Viktor Orbán, entame une vague de réformes et change la constitution de la Hongrie. Elles s’attaquent notamment aux libertés de la presse, des juges et des minorités. Les lois sont très nationalistes et touchent les domaines politique, religieux, économique et financier. On voit apparaître une montée de l’extrême droite dans un pays en pleine crise économique. Les nouvelles réformes sont incompatibles avec les normes européennes et le pays est de plus en plus critiqué par les représentants de l’UE.

Ils existent beaucoup de minorités hongroises dans les pays voisins de la Hongrie comme nous pouvons le voir sur la carte ci-dessus. Ils sont principalement installés en Roumanie et en Slovaquie.

Il existe donc des conflits externes avec certains de ces pays voisins, notamment avec la Slovaquie et la Roumanie. En effet, le premier ministre Orbán a décidé de créer une journée d’unité nationale le 4 juin (jour d’anniversaire de la signature du Traité de Trianon où la Hongrie a perdu notamment la Transylvanie). Cela a été très mal vu par les pays voisins. De plus, il a décidé de donner la double nationalité pour 3 millions de magyarophones vivant hors des frontières : il leur suffit de prouver qu’ils parlent le hongrois ou qu’ils ont un ancêtre hongrois. Cela a fait l’objet de nombreuses représailles en Slovaquie. Le gouvernement a publié une loi de citoyenneté qui prévoit la déchéance de la nationalité slovaque pour ceux qui demanderaient la double nationalité.

Il existe également des tensions avec la Roumanie où la population magyare est très présente en Transylvanie. On observe dans cette région beaucoup de tensions ethniques.

On peut observer une forte corruption, surtout dans la répartition des budget affairant à la culture. En effet, le gouvernement place ses hommes à la tête de différentes institutions. On remarque alors une hausse de la censure et les institutions privilégient les œuvres hongroises. Cela représente un danger pour la liberté d’expression.

La Hongrie n’est pas une cible privilégiée du terrorisme et nous n’observons pas de réseau terroriste national. Il existe tout de même beaucoup de lois pour lutter contre le terrorisme.

Concernant la criminalité, il y a une baisse de la délinquance et des crimes mais ceux-ci touchent essentiellement les touristes.

2.Evaluation des risques sociaux économiques et financiers

Le PIB par habitant s’élevait en 2012 à 12 652$. Le pays est entré en récession avec un taux de croissance du PIB de -1,7% en 2012. La moyenne annuelle du taux d’inflation est de 5,7% en 2012. Le solde budgétaire est de -1,9% du PIB, le solde courant représente quant à lui 1,7% du PIB. La dette publique s’élève à 79% du PIB. Les principaux secteurs d’activité sont l’agriculture (3,5%), l’industrie (31%) et les services (66,9%). La note attribuée au pays est B.

Les points forts de la Hongrie sont des infrastructures et un cadre règlementaire performants, une économie diversifiée et un stock important d’investissement directs étrangers.

Les points faibles sont un endettement public élevé, un besoin de financement extérieur important et une volatilité du taux de change. On observe également un dérive autoritaire du pouvoir.

Avec l’entrée en récession en 2012, la Hongrie possède une économie qui est fragile et dépendante de l’évolution de la crise de la dette en zone euro. Il y a un ralentissement des exportations, la dette est élevée dans les secteurs publics et privés. C’est l’Etat le plus endetté

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