Dubaï

D’abord et avant tout, il est important de préciser que Dubaï est à la fois une ville et l’un des sept émirats des Émirats Arabes Unis. Toutefois, généralement, lorsque l’on parle de Dubaï, on entend la ville et non l’émirat., étant donné que c’est à l’intérieur de celle-ci que l’on retrouve la majorité de ses attraits touristiques célèbres et reconnus à travers le monde.

Dubaï est la plus grande ville des Émirats Arabes Unis. Toutefois, la capitale de ce pays est Abou Dabi. Dubaï connaît une importante croissance démographique depuis plusieurs années. En effet, sa population a littéralement doublé en 7 ans, étant de 1 million d’habitants en 2004 pour atteindre les 2 millions à la fin de l’année 2011. On appelle les habitants des Dubaïotes.

Dubaï se situe au nord-est des Émirats Arabes Unis, le pays étant lui-même situé dans la partie sud-orientale de la péninsule arabique. Le désert couvre l’essentiel du territoire de Dubaï et le relief est plutôt plat. La ville se trouve au bord du Golfe Persique, et elle est traversée en son centre par un bras de mer appelé le Khor Dubaï. Il s’agit probablement de l’un de ses aspects naturels les plus fascinants.

Toutefois, le Khor Dubaï n’est certainement pas de l’aspect géographique le plus intéressant de Dubaï. En effet, l’un des éléments les plus célèbres de Dubaï, toutes catégories confondues, est certainement ses îles artificielles. Les images d’archipels artificiels construits au large de Dubaï font effectivement le tour du monde, par leur originalité et leur innovation. Ces îles peuvent être construites pour différentes raisons. Par exemple, une petite île artificielle fut créée dans l’unique but de recevoir le Burj-Al-Arab, dont nous reparlerons plus tard. En effet, son architecte désirait absolument que cet hôtel donne l’impression d’émerger de l’eau.

Toutefois, lorsque l’on pense aux îles artificielles de Dubaï, on imagine immédiatement les projets d’archipels The World et Palm Islands. Le premier, The World, est projet conçu par l’émir de Dubaï, Mohammed ben Rachid Al Maktoum , et débuté en 2003. Il s’agit d’un ensemble d’îles de formes et de grandeur variées dont la disposition permet de représenter la planète terre, chaque île représentant un pays. Le coût total de la construction de ces îles, faites de roches et de sable, était estimé à 14 milliards de dollars en 2005. Ces îles étaient destinées à être vendues à des particuliers ou à des compagnies. Toutefois, à cause de la crise financière de 2008, le projet a dû être interrompu. Les îles ont toutes eu le temps d’être complétées, mais seule une île du Groenland abrite aujourd’hui un bâtiment, les autres étant simplement recouvertes de sable ! On ne peut donc malheureusement pas dire que le projet fut une réussite totale.

L’autre grand projet d’îles artificielles de Dubaï, Palm Islands, semble heureusement être en partie plus fructueux que celui de The World. Il est important de préciser que Palm Islands est en fait un projet censé regrouper trois archipels différents, chacun représentant un palmier, comme son nom l’indique. Toutefois, seul le plus petit des trois, Palm Jumeirah est pour l’instant complété. Cet archipel fait environ 5 km de diamètre, et il contient principalement des hôtels et des habitations privées. Palm Jebel Ali, le second archipel, est censé être une fois et demi plus grand que Palm Jumeirah, et contenir principalement des marinas et des parcs aquatiques. Sa construction, qui devait être complétée en 2008, est reportée à plus tard à cause de problèmes techniques et financiers. Finalement, le troisième archipel, Palm Deira, devait être à l’origine 15 fois plus grand que Palm Jumeirah, et un million d’habitants auraient pu y vivre. Sa dimension a par la suite été réduite, et depuis 2009, suite à la crise économique, sa construction est au point mort, ce qui est déjà bâti se dégradant donc lentement.

Passons maintenant au climat de Dubaï. Celui-ci est subtropical et aride. À partir de mars, il fait une chaleur suffocante à Dubaï, la température atteignant fréquemment les 50 degrés et le taux d’humidité étant très élevé. De plus, il y fait constamment soleil. L’hiver débute vers novembre et se termine vers février, la température avoisinant les 25 degrés durant cette période. Il arrive même parfois qu’il tombe de petites pluies irrégulières pendant l’hiver.

Dubaï étant une ville extrêmement urbanisée, la faune et la flore qu’on y retrouve ne sont pas nécessairement représentatives de celles de l’émirat. Il n’y a en effet pas beaucoup d’animaux sauvages se promenant dans la ville. Toutefois, certains animaux qu’on retrouve dans l’émirat de Dubaï sont très intéressants et rares. Le plus emblématique d’entres eux est l’onyx d’Arabie. Toutefois, celui-ci étant en voie d’extinction, on le retrouve aujourd’hui seulement en troupeaux et non plus à l’état sauvage. Il y a également plusieurs autres espèces d’animaux très majestueux, tels des gazelles des sables, des gazelles d’Arabie, des tahr d’Arabie et des léopards d’Arabie. Malheureusement, ces espèces sont également toutes en danger. Pour ce qui est des oiseaux, on dénombre en tout aux Émirats Arabes Unis 410 espèces. À Dubaï, les faucons, qu’on élève pour la chasse, sont par ailleurs très populaires. On appelle la fauconnerie cette activité très répandue.

Pour ce qui est de la flore, Dubaï se trouvant dans un territoire désertique et aride, on ne retrouve pas un très grand nombre d’espèces végétales variées. De plus, à cause de la très grande urbanisation de l’endroit, la végétation qu’on y retrouve n’est pas représentative de ce qu’elle serait à l’état naturel. Certaines zones sont irriguées par l’homme et par conséquent plus luxuriantes, tels les parcs, les terrains de golfs et les jardins des hôtels. Sinon, la flore indigène et naturelle de l’endroit serait principalement constituée de plantes désertiques typiques telles le palmier dattier ou l’acacia.

À Dubaï, comme partout ailleurs aux Émirats Arabes Unis, la langue

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