Dossier Géographie: Inégalité de l’eau dans le monde
Note de Recherches : Dossier Géographie: Inégalité de l’eau dans le monde. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dadinio • 2 Avril 2015 • 2 382 Mots (10 Pages) • 1 671 Vues
Inégalité de l’eau dans le monde
Document 1:
Des ressources en eau inégalement réparties et inégalement utilisées
Si notre planète est appelée planète bleue c’est qu’elle est constituée à 70% d’eau. L’homme a eu recours à plusieurs moyens pour se l’approprier et a mis en place différents systèmes pour la rendre utile et facile d’accès. L’eau est une ressource vitale mais inégalement répartie, c’est pourquoi, l’homme s’emploie à la rendre disponible à une majorité d’individus. La présence d’eau est essentielle pour la planète Terre Le volume global est gigantesque : l’hydrosphère contient 1400 millions de km³, dont 2.6% seulement d’eau douce, pour l’essentiel stockée dans les inlandsis (nappe de glace et de glaciers) de l’Antarctique et du Groenland.
Document 2 :
L'accès à l'eau potable est très différent suivant les pays. Dans certaines régions de la planète, le pourcentage de personnes qui ont de l'eau potable est très faible.
On a vu que les ressources en eau douce sont très différentes suivant les endroits de la planète.
1 milliard de personnes ont moins de 7 litres d'eau par jour et par habitant : juste de quoi boire et faire cuire un peu d'aliments (ex : Pour l’Afrique, Moyen-Orient).
Les organismes qui veulent aider ces pays ont calculé qu'il faudrait au moins 50 litres par jour et par personne pour vivre normalement (nourriture et hygiène).
On estime qu' 1,6 milliard de personnes (ou ¼ de la population) vivent dans des pays où on manque d'eau (largement en dessous des 50 litres). Un européen consomme en moyenne 200 litres d'eau par jour, un américain 600 litres !
9 pays seulement se partagent les 60 % de réserve d'eau potable de la planète.
6 millions de personnes meurent chaque année à cause de l'eau (pénurie ou maladies transmises par l'eau).
Cela s'aggrave ! Il faut économiser l'eau, il faudrait pouvoir partager l'eau disponible sur la terre car un quart de la population mondiale, souffrent de graves pénuries d’eau potable.
Si la quantité globale d’eau douce disponible chaque année sur l’ensemble de la planète est importante, localement les situations sont très contrastées car l’eau douce est répartie de manière très inégale sur notre globe. Dans certaines régions, l’eau coule d’abondance, pour le régal des riverains, dans d’autres cependant la sécheresse domine. L’abondance de l’eau dépend également des climats. Le bilan Hydrique fait apparaître d’importantes différences entre les principaux domaines climatiques. Les régions arides et semi-arides no reçoivent que 6% des précipitations et il ne s’y forme que 2% de l’écoulement des eau à la surface de la planète. Les régions tempérées humides (45 %).
Dans une région donnée du globe, l’eau disponible en terme de flux dépend du bilan entre les quantités d’eau précipitées et les quantités d’eau évaporées, la différence entre les deux représentant l’écoulement. Ce facteur est essentiel pour comprendre la répartition de l’eau sur les différents continents. Il n’est pas le seul : le régime des pluies l’est également. Les régions qui manquent le plus cruellement d’eau sont situées le long des tropiques. Ce sont les régions arides des grands déserts chauds de l’Afrique du Nord et du Sud, de l’Australie et du Moyen-Orient qui couvrent 31% des terres émergées de la planète. Le bilan hydrique annuel de ces contrées est négatif car l’évaporation y est très forte et les précipitations exceptionnelles. D’autres régions encore ont des bilans négatifs, notamment au centre du continent eurasiatique où les précipitations sont faibles en hiver et l’évaporation forte en été.
Toutes les autres régions du globe ont des bilans annuels positifs, même si les rythmes saisonniers sont très différents de l'une à l’autre et que l’apport d’eau ne se fait donc pas de manière identique. Les régions les plus favorisées sont les régions tempérées et intertropicales.
L’accès à l’eau douce n’est donc pas équitable. En cas de déficit saisonnier, les pays au bilan hydrique annuel positif peuvent en effet toujours avoir recours de façon temporaire à leurs réserves, et en particulier à leurs réserves souterraines. En revanche, dans les régions au bilan hydrique annuel déficitaire, le recours aux réserves ne peut conduire qu'à leur épuisement à plus ou moins long terme puisque celles-ci ne peuvent se reconstituer.
Or cette situation pourrait encore s’aggraver car les déserts s’étendent : selon une estimation des Nations Unies, 40% des terres émergées du globe seraient touchées aujourd’hui par ce phénomène de désertification
Seulement la moitié de l'eau contenue dans les nappes souterraines est utilisable par l'homme.
L'eau douce est très inégalement distribuée. Certaines régions bénéficient d'excédents considérables, c'est le cas par exemple du Canada, du Chili, de la Nouvelle-Zélande ou de la Norvège. D'autres, au contraire, souffrent de pénuries chaque année plus graves, c'est le cas des pays du Maghreb, du Golfe ou de l'Asie Centrale. Ces régions vulnérables, souvent situées dans les pays en voie de développement, sont d'autant plus exposées que la croissance rapide de la population créée. Il y a donc, sur les ressources en eau, une pression supplémentaire.
a)La répartition de l’eau entre les états.
En 2009, des ministres de 120 pays, avec des scientifiques et des militants écologistes, ont participé à Istanbul au Forum mondial de l'eau pour étudier les moyens de prévenir une crise de l'eau qui, selon l’ONU et le Conseil mondial de l'eau, affectera près de la moitié de la population mondiale d’ici 2030.
L'eau recouvre les trois-quarts de notre planète et pourtant elle manque à certains peuples et à certaines régions du monde. La répartition géographique de l'eau est très inégale. Certains pays sont particulièrement riches en eau comme le Brésil ou l'Inde alors que d'autres en sont pauvres
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