Critique Du Libéralisme

"Il existe des alternatives crédibles aux politiques néolibérales qui permettent de promouvoir un développement économique rapide qui soit équitable, stable et durable",

On va commencer par remettre en cause "six mythes" de la doxa libérale. Le premier repose sur l'idée que les pays riches d'aujourd'hui se sont développés grâce à leur libéralisme commercial et financier. Du XIXe siècle à l'après-Seconde Guerre mondiale, le Japon, l'Europe et les Etats-Unis ont suivi des politiques protectionnistes et très interventionnistes sur le plan industriel et financier.

De plus il faut contester le fait que la mondialisation libérale est irréversible, que le modèle de développement des Etats-Unis est idéal ou que les pays du Sud ont besoin de la discipline imposée par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale pour compenser des politiques locales défaillantes.

Les critiques du libéralisme économique sont d'origine et de nature diverses et ne forment pas un ensemble homogène. Certaines émanent d'une mouvance antilibérale tandis que d'autres critiques, internes, trouvent leur source parmi des libéraux qui divergent sur la place à accorder à l'État dans l'économie : les libéraux classiques accordent ainsi une place à l'État dans les mécanismes économiques quand les libertariens lui refusent tout rôle.

La question de la pauvreté et du chômage : Le libéralisme économique est accusé de faire tomber dans la pauvreté les personnes qui n'auraient pu participer avec succès à la compétition libérale ou qui auraient été victimes d'accidents de la vie.

Critiques environnementales : Le libéralisme économique fait l'objet de critiques concernant ses conséquences sur l'environnement naturel. Sur le plan pratique, ses opposants ont critiqué dès le XIXe siècle la dégradation de l'environnement ou de paysages causée par le développement industriel du capitalisme.

La question des inégalités et de la répartition de la richesse créée :Une critique extrêmement répandue est que le libéralisme économique serait favorable aux déjà riches et défavorable aux plus pauvres, au sein des nations (entre classes sociales) et entre nations. En effet, les plus riches auraient les moyens d'investir dans un enrichissement futur, alors que les plus pauvres n'auraient pas ces moyens.

Critique sur la spéculation financière : En s'interdisant tout contrôle sur les marchés autre que ceux garantissant leur existence (système judiciaire, « police de la bourse », système de défense des droits de propriété...), le libéralisme économique est accusé de laisser le champ libre à certaines formes de spéculation sur les marchés, notamment financiers.

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