Compte Rendu D'article : Laura Van Aert, Vendre L'exotique Au Quotidien

Compte-rendu d'article

VENDRE L'EXOTIQUE AU QUOTIDIEN

L'implantation urbaine des magasins de produits coloniaux (tabac, thé, café et coton) à

Anvers au XVIIIe siècle

Laura Van Aert.

INTRODUCTION

Présentation de l'auteur : Laura Van Aert est chercheuse postdoctoral à l'université d'Anvers, elle possède donc un doctorat d'histoire et concentre l'essentiel de ses recherches sur le travail des femmes à l'époque moderne dans le sud du Pays Bas en prenant pour cas d'étude les villes d'Anvers de Gand de Liège et de Mons qui étaient à l'époque moderne rattaché aux Provinces-Unis. L’article ici étudié est paru en 2011 il constitue donc le dernier article publié par Laura Van Aert qui avait précèdement écrit entre autre :

Les femmes et la vente de textiles dans le Nord et le Sud des Pays-Bas ca 1650-1800. "   Dans contributions textiles historiques , 47, 2007, pp 7-32 .

 "Les possibilités légales de Anvers veuves à la fin du XVIe siècle. "   dans l'histoire de la famille  , Volume 12, numéro 4, 2007, pp 282-295

 “Trade and gender emancipation: retailing women in sixteenth-century Antwerp” 2006, pp. 297-313.

Ainsi tout ces articles se concentrent sur le rôle de la femme au sein du commerce de l'époque moderne et l'émancipation que cela lui apporte de ce fait « Vendre l'exotique au quotidien » s'inscrit dans un continuum de recherches de la part de l'auteur qui pousse sa recherche le plus loin possible cherchant à être encore plus précise. De ce fait cet article s'inscrit dans le fil de sa recherche sur les commerces de l'époque moderne au Pays Bas et le travail des femmes.

Contexte de parution de l'article : Son travail s'inscrit dans une série de recherches sur l'évolution des marchés économiques locaux de l'époque moderne , de nombreux articles traitent déjà de ce sujet comme « La diffusion des biens à l’époque moderne Une histoire connectée de la consommation » Natacha Coquery de 2011 qui traite de l'arrivée des produits exotiques du luxes et semi-luxueux sur les marchés européens.

Ainsi on peut constater que les recherches sur le commerce de l'époque moderne sont toujours d'actualité. Cette recherche sur la consommation de l'époque moderne s'inscrit dans tout le cadre des recherches des bases de la société de consommation qu'est la notre aujourd'hui et en effet ce qui motive les historiens s'y intéressant en ce début de 2eme millénaires c'est de remonter aux bases de notre société de consommation et c'est ce qui intéresse là Laura Van Aert.

Description rapide des sources :

Laura Van Aert utilise un nombre important de source, en premier lieu elle réutilise ses précèdentes études et s'appuie sur les travail de ses collègues au département d'histoire moderne d'Anvers en reprenant les travaux de Ilja Van Damme et de Bruno Blondé entre autre.

Elle utilise les travaux de la SAA pour les cartes et les tableau. Elle se base aussi sur les recherches de chercheurs britanniques comme Derek J Keene qui s'est intéressé au marché économique anglais

ou Gareth Shaw quand à lui s'est intéressé à l'organisation des commerces en ville et leur emplacements et aussi James B.Jefferys qui étudiait notamment le commerce de gros et de détail et la productivité en Europe à l'époque moderne.

Ainsi sa bibliographie est dense et riche.

Ainsi ces sources peuvent se regrouper entre les travaux d'auteur néerlandais contemporains de Laura Van Aert et collègue de celle-ci et d'une autre part des travaux effectués en amont par des auteurs internationaux tel que les britanniques. De plus Laura Van Aert se base sur les Archives de la ville d'Anvers.

Le thème principale de cette article est le suivant celui-ci traite d'histoire urbaine et concentre sa réflexion sur l'implantation des magasins de produits coloniaux à Anvers au XVIIIème siècle. Ainsi l'auteur nous propose de montrer l'évolution de l'implantation de ces magasins au fil du siècle en identifiant les élément et la période qui permettent de comprendre l'évolution du système commerciale de détail en comprenant le passage du commerce traditionnel de l'épicier du forgeron et du boulanger dans leur échoppes en somme dit « traditionnel, local et primitifs » à celui du système du commerce beaucoup plus précis et moderne à savoir ce qu'elle appelle « le système moderne de distribution ».  Ainsi l'auteur cherche ici a remonter aux bases de la société de consommation en observant ici la ville d'Anvers et ses commerces de produits exotiques. Elle cherche donc a montrer le lien entre l'arrivé et la commercialisation de produits exotique dans les marchés d'Anvers et le changement de modèle commercial urbain. Pour se faire Laura Van Aert propose d'étudier sur un siècle cette évolution d'observer aussi les combinaisons de magasins et leur agencement en fonction des rues tout en accordant une place au contexte social.

De ce fait elle annonce que sa recherche se déroulera en trois temps : le premier concernant l'évolution de l'implantation des commerces d'Anvers au XVIIIè siècle le second traitant de l'implantation des commerces en fonction de la cherté des rues et le dernier de la vente des produits coloniaux. En somme la problématique de l'auteur est-celle de comprendre les modèles d'implantation urbain.

SYNTHESE DE L'OUVRAGE

L'auteur a pour objet d'étude la ville d'Anvers qui au XVIII ème siècle faisait partie des Provinces-Unis et comptait au début du siècle 70 000 habitants et qui au milieu du siècle chute a 48 000 et recroit dans la 2nde moitié du siècle lorsque l'économie reprend. Laura Van Aert s'intéresse a la ville d'Anvers puisque celle-ci est une ville portuaire ouverte qui se trouve sur les axes commerciaux fluviaux. Aujourd'hui même Anvers doit sa puissance économique à son port. Anvers subissant de multiples mutations au fil du siècle constitue l'objet d'étude parfait pour étudier la naissance de la société de

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