Camara Laye
Mémoire : Camara Laye. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar solomin • 28 Avril 2015 • 2 105 Mots (9 Pages) • 6 540 Vues
PLAN
INTRODUCTION
I- Biographie de Camara LAYE
a- Information sur la vie de Camara LAYE
b- Ses romans
c- Son parcours
d- Enfance et adolescences de Camara LAYE en Afrique
e- Etude en France
II- Bibliographie de Camara LAYE
CONCLUSION
1ere Partie
INTRODUCTION
INTRODUCTION
Aujourd’hui, ils existent plusieurs écrivains dont Camara LAYE en fait partie. Camara LAYE est un écrivain Guinéen né à Kouroussa, un village de Haute- Guinée, le 1er Janvier 1928.
Apres des études à l’école française, il part à CONAKRY, le capital, pour poursuivre sa scolarité. Titulaire d’un C.A.P de mécanicien, il tente, sans succès, de devenir ingénieur en France.
C’est alors que CAMARA LAYE, à décidé de devenir écrivain. Dans la suite du développement nous vous montrerons les parcours et les œuvres de Camara LAYE.
2eme Partie
CORPS DU DEVOIR
Camara Laye
Biographie et informations
Nationalité : Guinée
Né(e) à : Kouroussa,Haute-Guinée , le 01/01/1928
Mort(e) à : Dakar , le 04/02/1980
Biographie :
Camara Laye est un écrivain guinéen d'expression française.
Après des études à l'école française, Camara Laye part à Conakry, la capitale pour poursuivre sa scolarité. Titulaire d'un CAP de mécanicien, il tente, sans succès, de devenir ingénieur en France.
C'est alors que Camara Laye, qui traverse une période de désarroi, publie L'enfant noir, son premier roman, en 1953 et, un an plus tard, Le regard du roi.
En 1956, à l'époque où la Guinée s'apprête à devenir indépendante, il retourne à Conakry et, jusqu'en 1963, occupe des fonctions importantes au ministère de l'information, avant de s'exiler définitivement au Sénégal devant la dérive dictatoriale du régime d'Ahmed Sékou Touré qu'il dénoncera en 1966 dans Dramouss, son dernier roman.
Il est également l'auteur du Maître de la parole, un recueil de contes griots qui retracent la genèse du Mali.
Adaptation filmique de L’Enfant noir de Camara Laye en 1954 réalisée par Laurent Chevallier.
L'Enfant noir de Camara Laye
En décembre, tout est en fleur et tout sent bon; tout est jeune; le printemps semble s'unir à l'été, et la campagne, longtemps gorgée d'eau, longtemps accablée de nuées maussades, partout prend sa revanche, éclate; jamais le ciel n'est plus clair, plus resplendissant; les oiseaux chantent, ils sont ivres; la joie est partout, partout elle explose et dans chaque coeur retentit.
A la nuit tombante, mon oncle Lansana rentrait des champs. Il m’accueillait à sa manière, qui était timide. Il parlait peu. A travailler dans les champs à la longueur de la journée, on devient facilement silencieux; on remue toutes sortes de pensées, on en fait le tour et interminablement on recommence, car les pensées ne se laissent jamais tout à fait pénétrer; ce mutisme des choses, des raisons profondes des choses, conduit au silence; mais il suffit que ces choses aient été évoquées et leur impénétrabilité reconnue, il en demeure un reflet dans les yeux: le regard de mon oncle Lansana était singulièrement perçant, lorsqu’il se posait; de fait, il se posait peu: il demeurait tout fixé sur ce rêve intérieur poursuivi sans fin sans les champs.
" la coutume ressortit à une foncière indépendance, à une fierté innée ; on ne brime que celui qui veut bien se laisser brimer, et les femmes se laissent très peu brimer"
C'est cette année-là, cette première année-là puisque la précédente ne comptait plus, que je nouai mon amitié avec Marie.
Quand il m'arrive de penser à cette amitié, et j'y pense souvent, j'y rêve souvent - j'y rêve toujours ! -, il me semble qu'il n'y eu rien, dans le cours de ces années, qui la surpassât, rien, dans ces année d'exil, qui me tint le cœur plus au chaud. Et ce n'était pas, je l'ai dit, que je manquais d'affection ; mes tantes, mes oncles me portèrent alors une entière affection ; mais j'étais dans cet âge où le cœur n'est satisfait qu'il n'ait trouvé un objet à chérir et ou il ne tolère de l'inventer qu'en l'absence de toute contrainte, hormis la sienne, plus puissante, plus impérieuse que toutes. Mais n'est-on pas toujours un peu dans cet âge, n'est-on pas toujours un peu dévoré par cette fringale? Oui, a-t-on jamais le cœur vraiment paisible.
Le Maitre De La Parole de Camara Laye
Nos hommes politiques d'aujourd'hui, à l'exception de quelques-uns, sont-ils de grands hommes? C'est douteux: ils font de la
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