Analyse De Document géographique Première L

Les deux documents reflète la même réalité (croquis Paris et texte Lyon). On remarque dans les deux cas qu’à l’ouest ce sont surtout les beaux quartiers qui existent depuis le XIXème siècle. Les habitations sont anciennes et les loyers élevés. La gentrification a commencée 1960 et continue à ce jour permettant une rénovation des quartiers et l’extension d’une population plutôt aisé qui s’étend maintenant sur une partie Est de Paris ainsi que sur Lyon. Ces loyers n’étant plus accessible qu’à une certaine catégorie, la population étrangère, ouvrière ou employé se retrouve donc concentrée au Nord Est, que ceux soit à Paris ou a Lyon et autour de la périphérie qui concentre le plus de logement sociaux et HLM. Cette ségrégation sociale entre les quartiers accentue les différences de classes de sociales, les difficultés d’accès aux infrastructures urbaines (hôpitaux, université…) et engendre un processus de ghettoïsation.

La répartition de la population peut changer en fonction de trois facteurs :

• Le mouvement naturel de la population,

• L’urbanisation,

• La métropolisation.

Ces trois mouvements sont responsables des changements spatiaux dans deux territoires devenus sensibles : les villes qu’il faut aménager et réaménager face aux fractures sociales et spatiales, et les espaces ruraux qui se retrouvent écartelés entre l’attractivité urbaine et la volonté de développement local.

Trois habitants sur quatre vivent aujourd’hui en ville. Il vaut mieux parler d’aires urbaines que de simple ville. On appelle cette situation la macrocéphalie, quand une ville concentre près de 20% des habitants du pays. Paris est 6,7 soit fois plus peuplé que la deuxième aire urbaine du pays, Lyon. L’aire urbaine de Paris compte plus de 11 millions d’habitants. Plus de la moitié de la population de l’aire urbaine vit dans des communes périphériques. Ces communes périphériques ont de plusieurs types. On parle de banlieue ou de périurbanisation.

La métropolisation c’est la concentration des activités et des pouvoirs dans quelques grandes villes. L’écart est très important entre Paris et Lyon, la deuxième, car Paris accueille 10 fois plus de Cadres de la fonction métropolitaine supérieure que Lyon. Même si Paris maintient sa prédominance, les Cadres de la fonction métropolitaine supérieure augmentent dans presque toutes les aires urbaines.

Les aires urbaines accueillant de plus en plus d’habitants, il a fallu construire des logements qui se trouvent essentiellement en périphérie, où, dans les quartiers populaires situés le plus souvent à l’Est. Les classes sociales sont ainsi différencier et on y retrouve surtout une population et provoquant ainsi des fractures dans les villes. Ces fractures s’observent au niveau spatial ou architectural. Ces fractures ou limites dans la ville se doublent souvent de différenciations sociales et économique cumulant plusieurs handicaps (ménages à faible revenus, coûts du logement, accès aux équipements de services et aux infrastructures ».

Il existe pourtant des moyens afin que les villes puissent réduire les fractures sociales et spatiales, comme par exemple les transports (allongement des lignes de métro, bus ou tramway

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