L'Afrique : défis du developpement ?
Synthèse : L'Afrique : défis du developpement ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dorcasbkms • 15 Avril 2020 • Synthèse • 857 Mots (4 Pages) • 552 Vues
BAKOUMASSE
Dorcas TS2
Histoire-Géographie
L’AFRIQUE : LES DÉFIS DU DÉVELOPPEMENT
Le Sahara : ressources, intégration, conflits
A l'heure actuelle, l’Afrique possède des dynamiques indéniables et sa population, la plus jeune au monde, peut devenir un atout majeur.
Le Sahara, le plus grand désert au monde, est aujourd’hui au cœur des enjeux internationaux et illustre bien à la fois les difficultés et les potentialités en Afrique. Il reflète les grands défis de l’Afrique du XXIe siècle, entre intégration à la mondialisation et développement.
I. De fortes contraintes et d’importantes ressources convoitées
Le Sahara est une large bande de désert. C’est un espace immense (8.5 millions de km²) avec un peuplement faible (10 millions d’habitants) qui se concentre essentiellement dans les oasis et les villes. Le renouveau du désert se traduit par une forte croissance démographique, naturelle et migratoire, surtout dans sa partie Nord, ainsi que par une rapide urbanisation: 90 % des habitants vivent en ville. Ce renouveau est lié à l‘exploitation de ressources stratégiques par de nombreuses firmes transnationales : (doc 1)
🕐 Les hydrocarbures (Algérie et Libye)
🕐 Les minerais (fer de Mauritanie, uranium du Niger, phosphates du Maroc et de
Tunisie)
🕐 Les réserves d'eau fossile.
L’exploitation des ressources est essentiellement destinée à l’exportation et profite donc peu aux populations locales. Le Sahara est un espace de conquête:
🕐 Extraction du sous-sol
🕐 Front pionnier agricole avec le développement d’une agriculture irriguée (Libye, Egypte) forte consommatrice en eau.
🕐 Exploitation de l'énergie solaire
🕐 Développement du tourisme.
II. Un territoire fractionnée mais parcouru des flux croissants
Le Sahara n'existe pas sur le globe politique. Il est découpé artificiellement en 10 états. (doc1)
- Maghreb : Maroc (dont Sahara occidental), Algérie, Tunisie.
- Machrek : Libye, Egypte.
- Afrique Subsaharienne : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad, Soudan.
Le Sahara est donc plus ou moins intégré à l'état en fonction de la qualité des infrastructures (routes, rail) (doc 2) et du traitement des populations indigènes (touaregs, berbères) par l'Etat central. Les jeunes États indépendants s'intéressent à leur partie saharienne pour des motivations diverses: stratégiques (contrôle du territoire national), économiques (croissance de la production) et démographiques (rééquilibrage du peuplement). Les États ont amélioré l'encadrement administratif, promu des villes-centres et multiplié les équipements: routes bitumées, voies ferrées et aéroports. La route joue un rôle majeur dans le développement des réseaux, de l'échelle locale à l'échelle mondiale.(doc 7) Ces aménagements ont surtout bénéficié principalement aux FTN qui exploitent les ressources du Sahara. Dans ce nouveau contexte, les échanges transsahariens sont réactivés depuis les années 1990. Ils profitent des différences de richesse et de réglementation entre États maghrébins et États sahéliens: produits de consommation courante et carburants du Nord sont échangé contre bétail, produits agricoles et de contrebande venus du Sud. Cet espace connaît un accroissement considérable d’échanges illicites : armes, drogue, produits de contrebande. (doc 8) Malgré les frontières, les mouvements de population sont importants. Mais le transit des migrants subsahariens à destination de l'Europe est de plus en plus entravé par la volonté de l'Union européenne (accords FRONTEX). Les populations nomades quant à elles, souffrent de la fermeture des frontières entre les états qui les poussent à la sédentarisation. Le Sahara est l'objet de tensions et de conflits armés du fait de son intérêt économique et stratégique et du contexte géopolitique régional trouble (printemps arabes, groupes islamistes comme AQMI).
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