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Economie de la Cote d'Ivoire de 1843 à 1893

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Par   •  13 Avril 2018  •  Cours  •  1 224 Mots (5 Pages)  •  3 403 Vues

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ECONOMIE DE LA COTE D’IVOIRE DE 1843 A 1893

INTRODUCTION

        L’économie de la cote d’ivoire de 1843 à 1893 reposait sur la pèche, l’agriculture, l’artisanat et surtout les échanges commerciaux.

L’objectif viser par ce cours et de montrer comment la rude concurrence et les rivalités entre les nations européennes pour l’obtention de l’hégémonie des marchés commerciales ont bouleversés les activités économiques, influencés le cours échanges commerciaux et les acteurs au 19e siècle.

Nous avons choisir 1843 et 1893 pour circonscrit le thème.

Sur le littoral :

  • 3 juillet 1843 signature du traite entre FLEURIOT DE L’ANGLE et ATTACLA roi d’Assini,
  • L’installation et l’inauguration des forts(fort Némour Grand bassam et Joinville d’Assini). Cette date correspond aussi à la mise en place du commerce a terre par les français.

Dans le Nord :

  • Le 19e siècle précisément en 1850 correspond à une instabilité politique, aux affrontements franco-africains dont l’enjeu est le marché de Kong. Ces dates évoquent la famine, les épidémies les conflits locaux…..
  • En 1893 la cote d’ivoire est proclamé colonie autonome de la France par le décret du 10 mars. Cette date coïncide avec la guerre entre SAMORY et Kong.  

Comment se présente l’économie de la cote d’ivoire entre 1843 et 1893 ?

Comment évolue-t-elle ?

Quel était l’impact de la présence française sur les africains ?

Quelle était l’avenir des commerçants locaux face à la concurrence française ?

  • Le cadre physique
  • Le cadre humain
  • Le l’économie dans le littoral
  • L’économie dans le nord  

 CHAPITRE  I : CADRE PHYSIQUE ET HUMAIN

La côte d’ivoire est située dans la zone inter tropicale continentale et  fait partir du vaste ensemble géographique de l’Afrique de l’ouest. Elle est considérée comme l’un des grands carrefours des axes africains. C’est une terre d’asile, c’est une zone d’échange. C’est dans ce conteste que nous allons voir les potentialités physiques(le sol, les reliefs, la végétation, l’hydrographie) et humain.

I/CADRE PHYSIQUE  

  1. LE RELIEF

Le relief ivoirien est décrit comme le triomphe de l’horizontalité. Il  se divise en trois grands groupes : les plaines, les plateaux et les massifs montagneux.

  • Les plaines : s’étendent au sud du pays. Elles occupent une grande partie du pays et ont fait l’objet d’une grande occupation humaine. Elles ont à de grands atouts favorables à l’agriculture et porte de grande plantation.
  • Les plateaux étagés s’étendent plus au nord du pays.
  • Les collines isolées situé au centre on y rencontre les chaines Baoulé entre Irié et Fettèkro. C’est une zone de transition entre la savane et la zone forestière.
  • Les massifs montagneux se trouvent à l’ouest et constituent la dorsale guinéenne. Ils ont servis de refuge à de nombreux peuples que sont les Guéré, Wobé et Yacouba.

  1. LE SOL

Nous avons les sols : ferralitiques, ferrugineux et hydromorphes.

  • Les sols ferralitiques : sont profond (10à20m) et se retrouvent au sud.
  • Les sols ferrugineux : sont fragiles, peu profond (3à5m) et sont retrouvés au nord. Ils sont constitués de sable, de concrétions garavillonaire argile, kaolin et contient du fer.
  • Les sols hydromorphe : ils portent la mangrove et a une faible fertilité.  

Les sols ivoirien ont une fertilité variables et en général propice à la production de culture commerciale. Et un sous-sol riche. Et ce sol reçoit beaucoup de pluie.

  1. LE CLIMAT

Le climat ivoirien à un régime non uniforme c’est un climat équatorial ou désertique.

  1. LA VEGETATION

La cote d’ivoire est un pays forestier car la foret couvre ¾ de la superficie. Il comprend aussi la savane.

La foret constitue une richesse fondamentale  de ce pays du fait de l’exportation de certains bois précieux et des produits agricols.

Les bois précieux d’ébénisteries exploités en 1880. Et les anglais furent les premiers à s’intéresser au bois d’Assinie et de GB.

  1. L’HYDROGRAPHIE

Nous avons 4 grands fleuves :

  • Le Comoé prend sa source dans la région de Banfora au Burkina Faso. Il sert de terrain de migration et de voies de communication c’est une voie d’accès en direction de l’intérieure c’est un trait d’union entre le littoral et l’arrière-pays. C’est aussi une voie commerciale de la matière jaune en direction de la côte et un moteur de développement du commerce.
  • Le Bandama prend sa source principale à Korhogo. Son affluent principal est le N’zi qui prend sa source à Kong. Descend du pays Senoufo et Baoulé déverse ses eaux et la fait communiqué à  l’océan.
  • Le Sassandra prend sa source dans la région du Beyle en Guinée. Il a attiré l’attention des portugais
  • Le Cavally prend sa source sur le versant Nord du mont Nimba en Guinée et constitue la frontière naturelle entre la Cote d’ivoire et le Liberia.

Au total la cote d’ivoire n’offre pas d’obstacle majeur à la circulation. La vie y est agréable car il y a une bonne présence d’eau. Le réseau hydrographique est constitué de fleuve, de rivière influencé par le relief. Qui lui présente des potentialités économiques. Les cours d’eaux sont sources de vie car ils permettent l’irrigation ; l’élevage ; l’agriculture. Et les vallées sont densément peuplées.

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