Adolf Hitler et le nazisme

Le parti nazi (NSDAP) a vu le jour en 1919 et est dirigé par Adolf hitler qui a déjà tenté un coup d'État en 1923. D'abord ultra-minoritaire, son parti profite de la crise de 1929 pour faire entendre son programme nationaliste, antisémite et à dimension sociale. Craignant la montée du parti communiste, les partis de droite et du centre acceptent de faire nommer Hitler chancelier le 30 janvier 1933. S'il rend effectivement hors la loi le parti communiste puis toute la gauche, il s'attaque aussi aux autres partis et le NSDAP est parti unique dès juillet 1933. Hitler cumule le poste de Président à la mort du maréchal Hindenburg et prend le titre de führer qui désigne enfet en français "guide". Prisons, camps de concentration, police politique mettent au pas la population et Hitler lance une politique économique et diplomatique destinée à reconstruire la puissance allemande perdu en 1918. Des 1935, il met en place une législation antisemite, avec la loi de Nuremberg en 1935, qui écarte les juifs et les tziganes de la société au nom d'une prétendue pureté raciale allemande. Ainsi, par ces lois racistes, les nazis entendent contrôler jusqu'au plus intime de la vie des sujets du Reich, interdisant mariages et relations sexuelles avec des Juifs et imposant à ces derniers d'innombrables contraintes. Le culte de la personnalité se déploie grâce à la mobilisation des techniques de plus en plus modernes avec la radio le cinéma. La gestapo, police politique allemande, assure alors par la répression la toute puissance des partis au pouvoir, c'est à dire Hitler. Le nazisme est construit autour d'un mythe racial obsessif.

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