La libéralisation des mœurs dans la presse satirique de l’époque.

La libéralisation des mœurs dans la presse satirique de l’époque.

Mai 68 marque aussi le début de la libéralisation des mœurs. En effet, les événements de mai vont permettre une vraie révolution dans la prise de parole, des corps, de l’émancipation des femmes.

Cette évolution s'opère encore aujourd'hui. Ce mouvement de libéralisation des meurs s'appelle plus communément le mouvement Hippie. De plus, avant les événements de mai68 la censure était omniprésente, à la télévision, à la radio et de ce fait les journaux l'étaient aussi. La presse satyrique est encore très puissante et joue un rôle fondamental même si les Français utilisent de plus en plus les médias comme la radio ou la télévision, afin d’être au plus près des événements.

Mais la censure s’abat très vite sur le travail des journalistes:

à partir du 18 mai c’est une grève illimitée qui touche les journaux satyriques, afin de réclamer moins de censure gouvernementale. Le travail ne reprend que le 13 juillet 1968.

Cinquante journalistes sont licenciés, certains sont mutés et d’autres encore voient leur contrat non renouvelé. C’est une crise majeure dans la presse satyrique française. Les affiches de satire mais aussi les tracts et les murs ont été le cœur des messages de mai 1968.

Les slogans muraux et les masses de tract diffusés ont été la seule voie possible pour des millions de personnes de s’exprimer sur les changements de société voulus. Même si la révolte prend fin et que de Gaulle en sort politiquement renforcé, mai 68 a entraîner de multiples évolutions sociales et sociétales.

Mai 68 marque aussi le début de la MLF, le Mouvement de libération des femmes. Ce mouvement été divisé en cinq parties, en effet les femmes demandait en quelque sorte la négation de la différence et pour y arriver, elles prenaient de plus en plus la parole, elles levait les interdits et organisaient des rencontres en France et en Europe.

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