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Rainbow warrior

Fiche : Rainbow warrior. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Décembre 2018  •  Fiche  •  761 Mots (4 Pages)  •  502 Vues

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Cette opération est préparée par les officiers du service action (unité militaire secrète française qui est chargée de la planification et de la mise en oeuvre des opérations clandestines notamment la lutte contre le terrorisme) de la DSGE.

A cause des délais trop courts il y a 5 moyens d’action pour l’opération appelé „Sataniques”:

1- Envoyer une équipe médicale qui va diagnostiquer la jaunisse chez l’équipage qui va être mis en quarantaine.

2- Verser des bactéries mangeuses de carburant dans le réservoir du bateau.

3- Mettre et faire exploser une charge explosive légère pour endommager l’hélice ou le gouvernail du Rainbow Warrior ce qui va entraîner de lourdes réparations.

4- Intoxiquer la nourriture, saboter le moteur, mettre du sucre dans le réservoir pour laisser l’équipage à terre.

5- Mettre et faire exploser une charge explosive lourde pour couler le navire.

La dernière idée est retenue par les politiques.

L’Élysée donne l’autorisation à cette opération le 28 mai et le ministre de la défense le 7 juillet.

L’amiral LACOSTE obtempère même si il ne veut pas trop. Selon des journalistes si il avait mis sa démission en jeu le projet aurait sûrement été abandonné ou modifié.

L’opération se déroule le 10 juillet 1985.

Le matériel est transféré d’une camionnette louée utilisée par deux agents appellés „Faux époux TURENGE” (le commandant Alain MAFRAT et la capitaine Dominique PRIEUR) dans un canot pneumatique conduit par trois nageurs de combat.

Les nageurs de combat collent à la coque du Rainbow Warrior deux mines magnétiques reliées entre elles et qui doivent exploser à 5 minutes de distance. La première est de 5 kilos pour provoquer l’évacuation du navire (12 personnes) et la deuxième est de 15 kilos vers la salle des machines pour le couler.

La première explosion a lieu à 23h48.

L’équipage quitte le navire mais le photographe néerlandais d’origine portugaise Fernando PEREIRA va récupérer ses équipements photographiques.

A la deuxième explosion à 23h51 il meurt noyé, coincé dans le bateau.

Les faux époux TURENGE sont facilement arrêtés par la police Néo-Zélandaise à cause du van loué car les policiers ont pris la plaque d’immatriculation croyant que c’était un van de voleurs car plusieurs cambriolages ont eux lieu pas longtemps avant.

Le 12 juillet à 9h du matin la police les interpellent à l’aéroport quand ils rendent le van loué à l’agence de location.

Ils se font passer pour deux touristes suisses alors que les „Faux époux TURENGE” sont en réalité deux agents de la DSGE.

Ils sont à la disposition de la police Néo-Zélandaise et donc logés dans un hôtel mais ils vont passer un appel international a un numéro secret de secours de la DSGE.

Le chef de la branche d’investigation criminelle envoie deux télex: un à Londres et un à Berne.

La réponse arrive le 14 juillet: ces passeports sont faux.

Ils sont arrêter le jour suivant et la presse Néo-Zélandaise met en cause les services spéciaux Français.

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